Le risque déflationniste
Cours : Le risque déflationniste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Albane Montazel • 18 Novembre 2017 • Cours • 387 Mots (2 Pages) • 673 Vues
Le risque déflationniste
La déflation correspond à la baisse générale des prix, l’indice des prix est négatif, ce phénomène peut entraîner un cercle vicieux. Dans une économie ayant un taux de chômage élevé, un fort déficit public, une faible demande interne et aucune perspective de croissance le risque d’enclenchement de la spirale déflationniste est important.
La déflation à long terme incite les ménages à reporte leur achet afin d’attendre que les prix baissent encore, les entreprises vendent donc moins, baissent leur prix donc leur marge diminue. Ce qui les oblige à geler les salaires, les empêche d’embaucher voire licencier. De plus elles investissent moins donc sont moins compétitives. Les en et ménages qui ont des prêts à rembourser et dont les revenus diminuent conservent des échéances de remboursement donc leur taux d’endettement augmente. Ils ont donc de plus en plus de mal à rembourser leurs prêts donc investissent et consomment moins.
Les entreprises dont les bénéfices chutent payent moins d’impôts sur les sociétés et les ménages qui consomment moins et dont les revenus baissent payent moins de TVA donc les recettes de l’état diminuent. L’état investit donc moins dans les infrastructures publiques, ce qui se répercute encore sur les entreprises qui travaillent moins et embauche. Le cercle vicieux de la déflation s’installe et toute l’économie est bloquée, c’est une crise déflationniste.
Pour sortir d’une crise déflationniste, l’état peut décider de réinjecter de l’argent dans l’économie afin de relancer la demande. Ce lui permet par exemple de distribuer des aides aux entreprises ou encore d’investir dans des infrastructures. Exemple de la politique de Roosevelt suite à la grande dépression de 1929. Cette solution creuse les dettes des états, exemple du Japon qui lutte contre la crise déflationniste depuis 1999. Il a donc mis en place le premier « Quantitative easing » (assouplissement quantitatif), cela signifie que la banque centrale du Japon a racheté des obligations d’état aux investisseurs afin de les rassurer et de ainsi permettre au pays fortement endette de continué à emprunté sur les marchés financiers à taux d’intérêt bas.
Pour anticiper une éventuelle crise déflationniste, la BCE a elle aussi mis en place un QE.
Spirale déflationniste :
Sabine Le Bayon et al., « La dévaluation par les salaires dans la zone euro. Un ajustement perdant-perdant », Revue de l'OFCE 2014/5 (N° 136), p. 255-291.
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