Le problème de l'élevage laitier sur la rive sud

Il s’agit d’une problématique d’une laiterie de la Rive-Sud. Cette entreprise n’a subi pratiquement aucune transformation dans les dernières années, mais celle-ci est quand même rentable tel qu’indiqué dans le texte : « Bien que cette entreprise ait été en mesure de demeurer rentable depuis sa création, elle a fait l’objet d’aucune expansion ni de changements organisationnels. » L’unité de distribution comporte un superviseur, un expéditeur et dix chauffeurs-livreurs. Chacun des chauffeurs de cette laiterie possède un parcours de distribution et doit veiller à la satisfaction des clients. La personne responsable de l’expédition (l’expéditeur) est directement responsable de l’inventaire qui se retrouve dans les réfrigérateurs et c’est lui qui fournit les commandes à transporter aux différents chauffeurs .

Il y a Al Brown, qui est expéditeur dans cette compagnie depuis 35 ans. C’est lui qui arrive tôt le matin et qui charge les produits dans les camions. « Il est supposé comptabiliser les produits qui viennent du service de production et ceux qui ont été livrés par les chauffeurs. » C’est lui qui est responsable de rester toute la journée à la laiterie pour répondre aux chauffeurs qui reçoivent des demandes de leurs différents clients. Si les clients demandent des produits supplémentaires, c’est lui qui les procure aux clients. Il est aussi responsable de l’entretien de l’édifice.

Il y a aussi Jerry Jones qui est directeur de la laiterie . C’est un employé qui est là depuis 20 ans dans l’entreprise, mais qui occupe le poste de directeur que depuis 7 ans. Il supervise la production, le marketing et les finances. C’est lui qui a établi les parcours de tous les chauffeurs présentement et qui s’occupe aussi du contrôle interne. Il a une très forte personnalité et est très rigide dans sa manière de gérer le département. Il trouve cela très difficile de garder motiver les employés.

Il est très négatif par rapport à la motivation des chauffeurs. Monsieur Jones trouve « cet aspect difficile parce les chauffeurs sont payés à la semaine. » Il est très autoritaire avec les chauffeurs. Si un de ceux-ci fait une erreur ou n’a pas un bon rendement, il va lui dire directement le problème. Celui-ci ne donne jamais de compliment. Si le fait de parler à l’employé ne donne aucun résultat, « il va lui tomber dessus encore plus fort que nécessaire. C’est, pour lui, une bonne technique de motivation parce qu’ils savent maintenant qu’ils sont surveillés de près. »

Il vérifie tout ce que les chauffeurs font dans leur journée, que ce soit les commandes, leur inventaire, l’essence dans leur camion ou si le niveau d’huile a été vérifié par les chauffeurs. S’il y a un manque à ce niveau, Jerry les appelle directement ou inscrit une note à leur dossier pour justifier un manque et ainsi pouvoir leur dire si quelque chose survient avec l’un d’eux. Il manque énormément de tact quand il leur parle, mais il pense que ses manières de fonctionner sont les bonnes.

Quand un client dépose une plainte, il donne raison directement au client et va rencontrer le chauffeur pour lui donner un avertissement et lui dire que s’il perd ce client, il lui donnera trois autres comptes à la place . Chaque fin de semaine, il fait

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