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Le management autocratique de Steve Jobs

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Par   •  18 Octobre 2022  •  Étude de cas  •  826 Mots (4 Pages)  •  339 Vues

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Le management autocratique de Steve Jobs

Steve Jobs est né en 1955 à San Francisco. Il est né d’un père syrien et d’une américaine qui l’ont fait adopter par un autre couple, les Jobs. Très tôt passionné par l’électronique, il monte en 1976, avec son acolyte Steve Wozniak, l’entreprise Apple. Il créer, après avoir quitté Apple en 1985, la société NeXT Computers avec laquelle il racheta la Graphics Group qui prendra son nom actuel en 1986, Pixar. Il connaitra avec le studio le succès de Toy Story en 1995, premier film d’animation entièrement créé par ordinateur. Il retourna en 1997 chez Apple en tant que PDG et revendra Pixar à Disney en 2006, où il restera le principal actionnaire jusqu’à sa mort. Il décède en 2011 d’un cancer à l’âge de 56 ans. Il a donc contribué au développement de l’industrie de l’informatique avec ses produits innovateurs comme l’IMac, l’IPod ou l’IPhone et aux effets visuels et graphiques chez Pixar qui marque l’ère des films d’animations.

Seulement le génie visionnaire et innovateur est un manageur plutôt atypique, sans empathie pour ses employés.

Tout d’abord, Jobs est un homme colérique, franc, et très perfectionniste. Il avait comme morale le fait qu’il n’était pas là pour être sympathique avec les gens mais qu’il était là pour les rendre meilleurs. Ses appréciations en tant que manager étaient, elles, très tranchées. Il pouvait sortir une de ses phrases favorites « Bandes de nuls, vous faites de la merde » comme être en parfait accord avec le travail de ses employés. Mais une de ses anciennes collaboratrices disait que « vous pouviez réaliser l’impossible parce qu’il vous avait convaincu que vous pouviez le faire ». C’était un galvaniseur de troupe et son perfectionnisme fit le succès de la marque.

Autre point sur son management. Jobs avait la faculté de pouvoir manipulé les personnes autour de lui. Cette technique est appelée le CDR, champ de distorsion de la réalité. Le nom peut rappeler une technique d’Inazuma Eleven mais c’est bel et bien le nom qui désigne la façon dont Steve Jobs arrivait à faire voir aux gens qui l’entoure la réalité par ses yeux. Autrement dit Jobs pouvait donner des délais irrationnels à ses employés mais il arrivait à les faire se surpasser et, croyant en eux, réussissaient à mener à bien le projet. C’est comme s’il était capable de convaincre n’importe qui de voir la réalité comme lui la voit. Pour illustrer ceci, Debi Coleman, une de ses associées financières, raconte qu’il pouvait vous servir n’importe quoi, même du soda empoisonné, que vous le buviez.

De plus, Jobs, par son envie d’avoir le contrôle sur tout, pratiquait le micro-management. Comme vous l’a dit Juliette c’est donc le fait d’avoir toujours une personne derrière sois lorsque que l’on effectue une tache. C’est un contrôle excessif voir abusif dicté par le manager.  Il insistait pour être la dernière personne a vérifié ce que faisait ses hommes. Il était donc aussi multifonctionnel. Il pouvait faire le recrutement dans le secteur RH, faire des démarches dans le secteur marketing, négocié les tarifs des produits ou encore répondre lui-même aux réclamations concernant des produits défaillants.

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