Management Selon Steve Jobs

Apple étant une société reconnue à travers le monde, elle suscite depuis sa création une admiration sans précédent, mais également une haine « farouche ».

Steve Jobs s’inscrit à l’encontre de l’idéologie managériale dominante qui est en cours en France depuis quelques dizaines d’années, il a mis en place dans son entreprise un style de direction très directif, voire autocratique. Le management directif est donc très exigeant, le manager s’intéresse aux processus, aux résultats, il donne des consignes, suit la progression vers des objectifs précis et définit des directives régulièrement. Il informe plus qu’il ne communique et prend les décisions seul. Ses avantages sont tout d’abord d’être rassurant pour le salarié, certains collaborateurs apprécient être cadrés, et c’est un style de management utile pour des collaborateurs qui savent qu’ils ne savent pas réellement quoi faire et qui nécessitent donc des directives précises. Mais ce style directif induit une diminution des initiatives individuelles, engendrant souvent la frustration des collaborateurs qui ont alors le sentiment de n’être plus qu’un simple numéro. Le manager n’écoute pas vraiment ses collaborateurs et tend à basculer vers un comportement autoritaire ou autocratique, ce qui se ressent dans le cas d’Apple. On peut alors se mettre à la place de Steve Jobs qui ayant conçu un projet innovateur souhaitait le réaliser à la perfection. Ce style de management était donc le plus approprié.

Par ailleurs, les décisions sont très centralisées et la pression extrêmement forte sur les membres de l’entreprise, avec un culte du chef très marqué. On peut identifier quelques leçons de management selon Steve Jobs, tout d’abord se focaliser sur l’essentiel, simplifier les catalogues et les types d’utilisateurs ainsi que faciliter l’utilisation et la compréhension des produits Apple ; ensuite d’être en avance de phase, autrement dit ne pas seulement développer de nouvelles idées mais surtout de sauter à la prochaine quand celles-ci seront dépassées. D’après lui, la première impression d’un produit est la plus importante, d’où l’importance d’investir dans le design, le packaging et la présentation sur le point de vente, il faut également pousser à la perfection toute nouvelle conception de produit, si Steve Jobs sentait que la conception ou le lancement d’un produit n’était pas parfait, il faisait tout refaire, même si cela avait pris des mois à concevoir (c’est ce qui est arrivé pour l’Iphone), ce soucis du détail parfait est ce qui a permis à Apple d’atteindre le succès. Steve Jobs était donc un artiste, et ses produits étaient ses créations.

Le management de Steve Jobs laissait paraître des avis divers, de la part de ses salariés, celui-ci était caractérisé d’autoritaire, stressant et ne laissant part à aucun moment de répit. De la part des consommateurs, la face interne de l’entreprise n’était à aucun moment mise à découvert, l’entreprise gardait et garde toujours à l’heure actuelle son prestige d’entreprise luxueuse, différente de toutes les autres. Personne ne peut se rendre compte des conditions de travail des salariés d’Apple, mis très souvent à rude épreuve.

Depuis le décès en octobre 2011 de Steve Jobs, la firme à la pomme a su rebondir sur cet évènement, même si ce ne fut pas

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