Le fonctionnement du marché

Le fonctionnement du marché

I. L’échange sur un marché

- L’échange permet de nous procurer les biens et les services nécessaires à la satisfaction de nos besoins, ainsi il améliore le bien-être de tous, car il est plus efficace de diviser le travail en fonction de la spécialisation de chacun.

- L’échange se réalise sur un marché : c’est le lieu de rencontre fictif / réel des offres de vendeurs (ou offreurs) et des demandes d’acheteurs (ou demandeurs) dans le but de réaliser un échange.

- Les types de marchés : le marché peut être différencié par sa localisation (ex : marché local, marché mondial...) ou ses objets d’échange (biens ou services, travail et financier pour les actions et obligations).

- l’économie de marché : c’est l’organisation économique qui résulte du fonctionnement du marché, là où la régulation s’opère par la confrontation de l’offre et de la demande sur un marché.

II. Les règles de fonctionnement du marché

A. La concurrence

- La concurrence est la forme d’organisation sociale des relations où plusieurs agents économiques proposent de vendre des biens ou des services équivalents ou substituables sur un même marché, dans lequel domine un souci d’égalité dans les relations économiques. Elle remet donc en cause les avantages acquis par certaines sur le marché et rend donc l’économie plus dynamique, plus innovante.

Exemple d’entreprise qui a fait faillite pour être restée sur ses avantages acquis : l’entreprise KODAK a fait faillite car a voulu rester sur ses avantages acquis (monopole dans le marché de la photographie) sans s’intéresser au numérique... Kodak n’emploie aujourd’hui que 17 000 personnes dans le monde, alors qu’il y a 10 ans, en employait presque 65 000.

- les règles de concurrence : la concurrence est autorisée, mais il existe des règles qui la gouvernent et qui sont indispensables afin d’empêcher les dysfonctionnements sur le marché :

- Interdiction de l’abus de position dominante : infraction prévue par le droit de la concurrence qui va sanctionner une entreprise, en situation de domination et qui en abuse. Exemples : refus de vendre, vente discriminatoire, prix prédateurs...

- Interdiction de certaines ententes : c’est le fait que différents producteurs représentant l’essentiel d’un marché se mettent d’accord pour pratiquer une politique de prix commune ou pour fixer des caractéristiques communes au produit (la qualité, par exemple). Exemple : entente entre les 3 opérateurs téléphoniques par rapport au prix (Orange, SFR, Bouygues)

- Interdiction de concurrence déloyale : c’est l’abus de pratique commerciale d’une entreprise par rapport à une autre (pour en tirer un avantage). Exemple : ressemblance du logo ou de la marque, pour faire baisser le CA du concurrent, ou encore l’espionnage industriel, etc.

La concurrence pure et parfaite correspond à une structure de marché où vendeurs et acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu’aucun ne puisse exercer une influence sur le prix. Il faut réunir 5 conditions (atomicité, homogénéité, transparence, fluidité, mobilité). - la concurrence monopolistique correspond à une structure de marché où il existe un grand nombre de vendeurs (concurrence), mais où chacun se trouve en situation de monopole, car son produit possède des caractéristiques spécifiques qui le différencie des autres de manière artificielle.

L’accès à l’information Pour effectuer de bons choix, il est nécessaire de disposer d’information sur le produit : il s’agit du prix du produit et de ses caractéristiques.

B. La confiance mutuelle

Personne ne va intervenir sur un marché s’il risque de perdre ce qu’il possède et de ne rien obtenir en échange. La réputation joue un rôle important dans la confiance entre les intervenants sur le marché.

III. La détermination du prix

Le prix est l’expression de la valeur que prennent les biens et les services dans l’échange. Il se détermine de deux façons : - en fonction de la loi de l’offre et de la demande : la demande est une fonction décroissante du prix (plus le prix d’un bien ou service augmente, plus la demande de ce bien ou service diminue) et l’offre est une fonction croissante du prix (plus le prix est élevé, plus les entreprises offrent une quantité importante). Le prix d’équilibre est le croisement des courbes offre / demande. - en fonction de la rareté du produit : la rareté correspond au degré de disponibilité d’un bien (offre) par rapport aux besoins (demande) qu’on en a. Plus un bien est rare, plus l’offre de ce bien est faible. Par exemple, si un bien comme le pétrole devient plus rare, son prix augmente.

...