L 'extraordinaire / « Approches de quoi ? » de Georges PEREC

Intro :

Notre quotidien « métro-boulot-dodo » est routinier, habituel, et rassurant. Pour certains, cet ordinaire est synonyme d’ennui. C’est pourquoi, quelques individus partent en quête de l’extraordinaire.

Nous nous tournons vers le texte « Approches de quoi ? » de Georges PEREC sorti en 1989, où son auteur oppose deux conceptions de l’information journalistique.

Nous nous demanderons en quoi Perec fait des reproches à l’extraordinaire en sublimant l’intra ordinaire ?

Nous parlerons premièrement des méfaits de la recherche de l’extraordinaire selon Perec puis nous verrons la beauté que ressent ce dernier dans l’intra ordinaire.

Axe 1 :

Selon Perec, l’Homme est toujours à la recherche de l’extraordinaire, et le monde n’existe seulement lorsqu’on y retrouve de l’insolite. En effet comme le dit Perec, « Il faut qu’il y ait derrière l’évènement un scandale, une fissure, un danger, comme si la vie ne devait se révéler qu’à travers le spectaculaire, comme si le parlant, le significatif, était toujours anormal ». Ici Perec insulte notre société qui s’intéresse trop à l’insolite. Effectivement, cette conception du journalisme n’intéresse pas Perec, il préfère le journalisme du quotidien, du banal.

Axe 2 :

Le quotidien donne une image réelle à la publicité et aux journaux. En effet, nous connaissons l’habituel et, utilisé dans des médias, il va permettre de toucher le public et d’atteindre sa sensibilité. Comme le dit Perec, « Les journaux parlent de tout, sauf du journalier. Les journaux m’ennuient […] ce qu’ils racontent ne me concerne pas […] Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où-est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien… ». Perec nous montre ici un attachement au réel et au quotidien dans les médias, pas assez représenté selon lui.

Conclu : Pour conclure, dans son texte « Approches de quoi ? », Perec

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