Les choses de george perec
Cours : Les choses de george perec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mélissa Guyard • 12 Avril 2016 • Cours • 706 Mots (3 Pages) • 4 243 Vues
Les choses de Georges Perec
Mélissa Guyard 3°D
Histoire des Arts
Introduction :
Georges Perec est né en 1936 et mort en 1982. Il est un écrivain français du XXème siècle. L’ensemble de son œuvre littéraire est marqué par le vide, à la suite de la disparition de ses parents juifs pendant la 2ème guerre mondiale. Il est aussi membre de L’OULIPO (Ouvroir de Littérature Potentielle) ; c’est un groupe d’écrivains qui ont cherché à écrire des textes avec des contraintes formelles. George Perec est célèbre pour la Disparition (il s’agit d’un roman ne contenant pas de « e ») et Les choses (roman qui critique la société de consommation).
Les choses est un roman de 1965, ce roman est écrit à l’époque de la croissance économique en France, la période des 30 glorieuses et du développement de consommation. Les choses raconte l’histoire d’un couple de classe moyenne des années 60, Jérôme et Sylvie, qui cherche le bonheur à travers la consommation et l’acquisition d’objets
L’extrait est composé de deux paragraphes et d’une conclusion d’une phrase qui contraste avec le reste. Le premier paragraphe contient les questions posées par Jérôme et Sylvie au cours de leurs enquêtes d’opinion, le deuxième paragraphe contient une série de thèmes abordés par les personnages au cours de leurs enquêtes. Dans cet extrait, il y a peu de places accordées aux personnages et aucune aventure.
- Les caractéristiques du récit : un récit absurde.
- La visée argumentative de l’auteur.
Développement :
- Les caractéristiques du récit : un récit absurde.
Dans le premier paragraphe, les phrases interrogatives dominent, par exemple, « Aime –t-on le fromage en tube ? » (Ligne 6). Georges Perec les à mélanger et les à assembler sans logique. Aucune question n’est attachée à une autre. L’accumulation fait de ce paragraphe une interminable enquête ; les lecteurs sont agressés par ces interrogations, ils n’ont aucun moment de répit dans leur lecture.
L’extrait avec son accumulation de questions sans lien ni réel intérêt prend un tour absurde.
Dans le deuxième paragraphe, l’énumération de thèmes d’enquêtes dominent, par exemple, « le fromage et les conserves » (lignes 23-24). Cette énumération ne donne aucun sens à la vie des personnages.
Les séries de questions ou de thèmes sans lien ni progression rend l’extrait difficile à lire, les lecteurs ne peuvent pas mémoriser des informations difficiles ; et rend le texte complètement ennuyeux, il est répétitif et il n’y pas d’histoire.
- La visée argumentative de l’auteur.
« Rien de ce qui était humain ne leur fut étranger » (ligne 25), cette phrase normalement veut dire qu’ils connaissent tout ce qui est humain.
Mais dans cet extrait, Perec la rendue ironique, en s’intéressant qu’aux habitudes des consommateurs, le couple n’a rien appris de ce qui les rend humain.
Il n’est question des personnages qu’aux lignes 1 (« ils ») et 25 (« leur »). Cela est surprenant car un roman est traditionnellement centré au contraire sur la vie des personnages. Les « enfants » (ligne 4-19), les « étudiants » (ligne 21) sont présentés au milieu des thèmes ou questions sans qu’on leur accorde un intérêt particulier.
L’auteur critique la vie menée par les personnages, qui s’effacent derrière les objets de consommation auxquels le texte est entièrement consacré. Il veut montrer que la société de consommation nuit à l’humanité des personnages et à l’intérêt que l’on porte à l’humain.
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