Commentaire littéraire "Les choses", Georges Perec
Commentaire de texte : Commentaire littéraire "Les choses", Georges Perec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eva.smnn • 4 Novembre 2023 • Commentaire de texte • 693 Mots (3 Pages) • 497 Vues
Commentaire
Au XXe siècle, la société de consommation est en pleins développement. La population est de plus en plus demandeuse, surtout en produit de luxe et de grandes marques. Ce roman a été écrit par Georges Perec, auteur français du XXe siècle. Il Publi son premier roman “Les Choses” en 1965. Georges Perec a un style d’écriture assez intéressant, car il qualifie ses œuvres “sociologiques”, c’est à dire qu’il s’intéresse à comment les changements dans la société influent sur l’homme. Dans ce roman, le jeune couple est Jérôme et Sylvie, ils ont 24 et 22 ans et rêvent d’une vie riche et luxueuse. Ils exercent tous les deux le métier de psychosociologue. L’extrait étudié montre l’importance de l’argent pour accéder à une vie luxueuse. Nous pouvons donc nous demander comment ce style de vie les attire, et quelles sont leurs motivations.
Dans un premier temps, nous analyserons, comme le narrateur dresse un portrait sociologique de la ville de Paris.
Axe 1 : Des personnages pris entre la réalité et le rêve du luxe et de la richesse.
A) La richesse, un facteur important pour la vie de Jérôme et Sylvie
Dans ce roman, le narrateur décrit constamment l’effet positif qu’auraient eu la richesse sur la vie de Jérôme et Sylvie. Toutes les choses qu’ils auraient pu vivre avec beaucoup d’argent. Le narrateur se sert des figures de style tel que l’anaphore “ils auraient”. Grâce à cette figure de style, le narrateur imagine la vie d’un jeune couple en possession de beaucoup d’argent. “Ils auraient su s’habiller, regarder, sourire comme des gens riches” l.2.
Perec montre qu’entre la richesse, et avoir une situation stable est très différent. D’après lui, le comportement de personnes riches n’est pas pareil.
B) Une situation inconfortable pour Jérôme et Sylvie.
Pour Perec, “il n’existait pas de situation plus inconfortable” que de se trouver ni riche ni pauvre. On rappelle que leur métier de psychosociologue ne leur plaît pas forcément, ils ont choisi ce métier par dépit. Ils ont un salaire correct, mais “ils n’avaient que ce qu’ils méritaient d’avoir” l.8.
Ils vivent dans un endroit sinistre, rétréci, avec des repas médiocres. Ils rêvaient de beaucoup de choses. Perec utilise la figure de style de l’énumération pour exposer les désirs de Jérôme et Sylvie. “Ils rêvaient d’espace, de lumière, de silence, à la réalité, même pas sinistre, mais simplement rétréci” l.9-10.
Ces désirs sont simples mais ces critères comptent beaucoup pour Jérôme et Sylvie.
Axe 2 : Une peinture sociologique de Paris
A) Le lieu de vie de Jérôme et Sylvie : Paris
Le logement de Jérôme et Sylvie se trouve à Paris, une ville de “perpétuelle tentation”, une capitale mondiale. En habitant à Paris, le couple “brulait d’y succomber”, car à Paris, les commerces et toutes les activités possibles y sont présentes. C’est très tentant de toutes les faires ! Mais d’après Perec, Jérôme et Sylvie ne peuvent pas se le permettre, “L’horizon de leurs désirs était impitoyablement bouché ; leurs grandes rêveries impossibles n’appartenaient qu’à l’utopie.” Ils n’avaient pas les moyens.
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