Fondamentaux de l'audit
Cours : Fondamentaux de l'audit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yasmina El Yacoubi • 5 Février 2018 • Cours • 10 408 Mots (42 Pages) • 592 Vues
Fondamentaux de l’audit
Beck.em@orange.fr
Bibliographie : Jean Louis Lemoigne : travaux sur l’analyse systémique (systèmes d’informations et systèmes de décisions et système opérationnel).
Programme :
Historique de l’audit & principes généraux
Les deux (voire trois) grandes catégories de l’audit :
- De conformité (c’est un concept qui concerne tous types de métiers),
- D’efficacité
- Audit stratégique (inclus en partie dans les deux autres types d’audit, plutôt pratiqué par des consultants externes)
On va traiter deux grands chapitres : audit interne et audit social.
L’audit qualité
Audit social (ou sociétal) : ASE
- Introduction aux fondamentaux de l’audit
Les premiers audits qui ont existé remontent à loin. On a commencé l’audit avec essentiellement la finance. Au moyen âge il y avait les premiers rudiments de la comptabilité avec un moine vénitien, Luka Paccioli, mathématicien qui a inventé une méthode bien connue aujourd’hui sous le nom de « partie double ». L’enregistrement « partie double » est l’invention des comptes, au début la comptabilité consistait à enregistrer débit et crédit, donc ce que l’on doit et ce que l’on nous doit. Mais au moyen âge il n’y avait pas internet.
A l’époque de Luka Paccioli il y avait des foires à Venise, les paiements se faisaient en écus, en or, avec différents types de monnaies. Le problème était la sécurité de ces paiements, donc Luka Paccioli avait inventé la partie double pour voir ce qu’on doit et qu’on nous doit pour solder les comptes une ou deux fois par an. Mais le c’était un peu dangereux car pour le solde des comptes il fallait transporter des lingots d’or et il y avait des brigands. Mais ce système limitait quand même quelques risques au niveau des échanges.
Les premiers problèmes d’audit sont donc nés depuis un moment. Mais bien avant il y avait aussi de la monnaie et des échanges (on parlait de tablettes, tables d’argiles où l’on avait des traces d’audit). L’audit est né avec la nécessité de contrôler les échanges commerciaux. Quelle est la valeur que l’on accorde aux biens ? C’est un problème qui n’est jamais résolu (on trouve toujours des prix différents pour les mêmes produits aujourd’hui encore). Le problème du prix d’échange, le coût d’un produit (avec le calcul des couts de revient des produits).
L’audit financier est né avec la comptabilité. Il y a aujourd’hui plusieurs dérivés de l’audit, l’audit social, l’audit qualité, l’audit marketing. Le commissaire au compte est là pour vérifier la fiabilité des comptes, le respect des règles comptables, c’est issu des lois comptables.
Le référentiel en comptabilité, ce principe de référentiel est la loi comptable et donc le PCG (Plan Comptable Général) fait partie de ces règles. L’invention des bilans et des comptes de résultat, donc des documents de synthèses créés au 19ème siècle sont des documents pour certifier que le patrimoine de l’entreprise est évalué correctement et ceci chaque année. Le commissaire aux comptes va certifier que l’on a une image fidèle de l’entreprise. Le plus intéressé est le propriétaire de l’entreprise qui va définir sa stratégie par rapport à ces documents par exemple, pour définir ces orientations, il a besoin d’être sur de la valeur de son entreprise. Le contrôle passe par la révision des comptes et le contrôle en terme de pilotage avec le compte de résultat et les SIG (Soldes Intermédiaires de Gestion) avec les cash-flow, l’excédent brut d’exploitation etc. Le commissaire fait donc un rapport à l’assemblée générale qui est destiné au propriétaire et aux actionnaires, ce rapport donne une image fidèle à une date donnée.
En fin d’année, il y a des opérations d’inventaires qui nécessitent des travaux d’inventaire dont l’évaluation des capitaux propres qui appartiennent aux actionnaires. Ces derniers s’intéressent au résultat net comptable. Le reste est réparti en dividende, cela permet de connaître la rentabilité de leurs capitaux investis, c’est une rentabilité interne et enfin le calcul des réserves qui incrémentent le capital social initial à l’entreprise. Cet enrichissement est connu par les techniques comptables. Ces opérations sont la pour fiabiliser les résultats aux yeux des actionnaires. Dans le résultat on a la participation des salariés aux résultats de l’entreprise. Voilà, c’est le travail du commissaire aux comptes qui est donc un travail d’audit.
D’autres institutions telles que les inspecteurs des impôts, et dont la fonction principale est de vérifier que les règles fiscales sont respectées, et les inspecteurs de l’URSAF qui vérifient que les règles de cotisations sociales sont bien respectées, font également un travail d’audit.
La notion de norme : c’est une règle qui peut être très prévenante, obligatoire ou bien facultative qui va être définie par l’audit. Il existe une autre catégorie d’auditeurs, qui sont les contrôleurs de gestion, qui ont une flexibilité qui leur permet de déterminer leurs propres règles de fixation de budget par exemple.
Il y a plusieurs domaines de gestion qui nécessitent de l’audit. Comme beaucoup de règles sont informatisées/automatisées aujourd’hui, comme la comptabilité. Le contrôleur de gestion détermine les règles de détermination des budgets, on est à un poste prés de la DG car il pilote par son rôle les différentes fonctions de l’entreprise. Il supervise des gestionnaires dans toutes les fonctions, et donc soumis à des règles de gestion qui suivent une stratégie, qui, lorsqu’elle est mise en œuvre nécessite des contrôles, dans le sens anglo-saxon du terme, avec la fonction de contrôleur. Le contrôleur de gestion doit établir ces règles en concertation avec les gestionnaires. Une fois que les règles sont établies, il y a la mise en œuvre des actions pour faire fonctionner ces règles, mais ce n’est pas géré par le contrôleur de gestion, il ne fait que fixer les règles. Le budget est fixé sur un an mais il est segmenté, désaisonnalisé et devient un objectif fixé par les gestionnaires.
...