Entreprise libérée
Cours : Entreprise libérée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clarableu • 27 Octobre 2018 • Cours • 2 149 Mots (9 Pages) • 720 Vues
L'entreprise libérée
Quelles sont les notions ou éléments clefs que vous avez retenus ?
A première vue, le modèle de l’entreprise libérée semble nous apparaître comme étant la nouvelle idéologie managériale. Elle pourrait être une des réponses aux grandes problématiques actuelles visant à se demander : comment manager la complexité en entreprise ? C’est aussi une réponse aux questions de luttes de pouvoir. Comment faire de l’information un carburant et non une source de tension et un enjeu de pouvoir.
Avant toute chose, il nous semble important de sortir quelques instants du cadre du cours afin de parler de la pensée positiviste mais aussi et surtout de la pensée constructiviste selon laquelle le modèle de l’entreprise libérée découlerait. Et pour cause, la pensée positiviste est celle qui a prédominée le domaine des sciences pendant de longs siècles. Le paradigme explique que “l’environnement serait linéaire, déterministe, tout pourrait se calculer et donc tout pourrait être prédit”. C’est cette vision qui a notamment conduit à l’industrialisation et à la rationalisation des modes de production.
Le paradigme constructiviste quand à lui, met en avant que tout est “en interaction et en construction permanente”. Selon ce paradigme, l’ensemble des systèmes sont capables de s’auto-organiser et de s’auto-créer sans aucune intervention extérieure. Cette pensée met donc en lumière la “capacité d’auto-organisation, la libération des entreprises, le besoin de lâcher prise et d’accepter l’incertitude du monde qui nous entoure”. Cette introduction nous permet de comprendre de quel contexte l’idéologie de l’entreprise libérée a émanée.
Après le visionnage de l’ensemble des vidéos, nous avons identifié plusieurs éléments clés à l’entreprise libérée.
L’ensemble des membres de l’entreprise doivent adhérer et se rassembler autour d’un objectif commun afin de pouvoir avancer tous ensemble dans le même sens. Comme nous pouvons voir sur une des vidéos inov-On les collaborateurs ont adhéré au projet de renaissance de la société et ont accepté le changement d’organisation. Même s’il est vrai qu’à la base de cette transformation, ce sont les dirigeants qui ont décidé de changer de mode de management. Ils ont décidé de ne plus prendre les décisions pour les quelques éléments qui nécessitent d’être suivi de près, mais de manager pour la grande majorité capable d’avancer en autonomie pour ne plus se priver de l'intelligence collective présente au sein de l’entreprise.
Une entreprise ayant une organisation dite libérée aurait pour vocation de favoriser le bien-être des employés en leur accordant plus de confiance autrement dit plus d’autonomie mais aussi en supprimant des contrôles qualifiés “d’inutiles” en réduisant voire en supprimant le poid de la hiérarchie. Cela ne signifie pas la disparition de toute forme de contrôle ou de hiérarchie, simplement une autre vision. Il est par exemple fait mention de capitaines d'équipes cooptés (et non élus) parmi les équipes. Ce sont ensuite ces capitaines qui prennent les décisions qui impacteront l’organisation dans son niveau le plus large (national en l'occurrence). Cette confiance et autonomie accordée aux employés permet ainsi d’augmenter leur sentiment d’être un moteur pour l’entreprise.
Les avantages semblent multiples : l’épanouissement des salariés engendrerait une baisse du turn-over, une réduction des coûts et une augmentation de la productivité extrêmement importante dans un contexte économique toujours plus concurrentiel. Cette augmentation de la productivité passe notamment par la liberté de choisir ses horaires par exemple. N'étant pas tous égaux devant la montre, certains ont en effet des contraintes personnelles qui peuvent être quotidiennes ou ponctuelles. Le fait de pouvoir accorder ses contraintes et son temps de travail permet de se consacrer pleinement au travail puisque ce sont des moments choisis et non imposés.
Ce type d'organisation mettant l’accent sur le bien-être des salariés est très attractive en terme de recrutement de talents ainsi qu’en terme d’image de marque. Il est fait mention dans les vidéos de la difficulté de recruter et d’attirer les nouvelles générations dans les organisation actuelles. La libération des entreprise est un moyen d’assouplir les contraintes pour permettre aux nouvelles générations de pouvoir se retrouver la société professionnelle.
Une libération qui passe aussi par une attention portée aux objets du quotidien : plus de signes de pouvoir, du matériel en meilleur état, des moyens de communications plus performants. On parle de cailloux dans la chaussure dans les vidéos, ce sont des détails qui mis bout à bout peuvent freiner ou au contraire booster une entreprise.
Qui sait mieux ce qui est à améliorer dans l’entreprise, un service, que ceux qui y sont confrontés quotidiennement ? Un point clé est que ce type d’organisation permet de mettre les employés au premier rang des décisions. Ils connaissent la réalité des problèmes rencontrés et peuvent alors apporter les changements nécessaires, qu’ils jugent bons pour l’entreprise pour optimiser leurs conditions de travail, leur bien être au travail et donc par conséquence la productivité de l’entreprise.
Selon Frédéric Laloux, le modèle de management actuel arrive à ses limites, de par notamment des enjeux de plus en plus complexes. Rien d’étonnant puisque historiquement nous constatons que l’humanité est passée par différents stades :
Tribal
Agraire
Scientifique-Industriel
Information-Post moderne
Et à chacun des sauts entre les différents stades, on observe des percées fondamentales. En effet, lorsque l’on est passé de l’ère tribale à l’ère agraire, on a inventé l'organigramme, la hiérarchie ou encore lorsque l’on est passé du stade scientifique à celui de l’information, on a inventé le côté hard du business (budget, stratégie etc) et le côté soft (culture d’entreprise, les valeurs etc).
Et finalement
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