Entreprise Michelle Et Augustin
Étude de cas : Entreprise Michelle Et Augustin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Septembre 2013 • Étude de cas • 811 Mots (4 Pages) • 883 Vues
Michel & Augustin aujourd’hui : changer de logique dès maintenant et dans les années à venir
Aujourd’hui un vrai changement de taille est indispensable à l’entreprise pour trouver sa place parmi les grands acteurs de l’agroalimentaire. Il faut rechercher et mettre en œuvre de nouveaux moyens. La société « Michel & Augustin » doit ainsi passer d’une logique d’entrepreneur à une logique managériale. Cette mutation se retrouve dans quatre actes :
- le changement de siège social ;
- la restructuration financière ;
- la rationalisation des ressources humaines ;
- la révision de l’organisation interne.
Premier acte : changer de siège social
L’entreprise vient d’abandonner son local d’origine, la « Bananeraie », dans le XVe arrondissement de Paris (90 m2) où s’entassaient ses 34 salariés. Ce déménagement est symbolique. Elle s’est installée en plein cœur de Boulogne-Billancourt dans un espace de 350 m2 où une gigantesque verrière baigne de lumière l’ensemble des équipements flambant neufs.
Ce changement ne s’est pas fait pas au détriment des valeurs de l’entreprise. L’esprit de la Bananeraie s’est déplacé à Boulogne. Un jeudi soir par mois, l’entreprise ouvre ses portes pour faire déguster ses produits à qui veut bien venir les goûter. « Ce rendez-vous mensuel est un moment fort que nous ne voulions pas abandonner en déménageant, déclare Augustin Paluel-Marmont. D’autant plus que nous souhaitons nous faire adopter par les Boulonnais, et que ces portes ouvertes sont un bon moyen d’échanger avec eux. »
Deuxième acte : les moyens financiers
Augustin Paluel-Marmont et Michel de Rovira ont ouvert leur capital au fonds d’investissement présidé par Patrick Le Lay, Serendipity. Ce fonds est contrôlé par Artémis, la holding de François Pinault, et par le groupe Bouygues. « Nous avons eu pas mal d’offres, déclare Augustin. Mais ces investisseurs étaient les seuls à accepter de nous accompagner sur le long terme tout en respectant notre identité. » Cette opération a permis de collecter plus de 2 millions d’euros tout en préservant l’indépendance des deux amis, qui restent encore largement majoritaires.
Troisième acte : les ressources humaines
Cet important apport financier a permis d’envisager le recrutement de professionnels dans différents domaines. Augustin a aisément admis les limites du modèle initial : « Pour passer ce cap risqué, il nous fallait des professionnels expérimentés, qui soient à la fois de bons managers et des hommes de terrain. » Il n’était plus possible de construire un développement en comptant sur la disponibilité et la bonne volonté des amis ou sur le recours à des stagiaires pour assurer la distribution des produits. « Quand on a notre taille, on n’a pas droit à l’erreur : chaque collaborateur a un impact direct sur le chiffre d’affaires », insiste Augustin. Le recrutement a donc été effectué par deux cabinets de recrutement et s’est conclu par l’embauche de trois pointures :
- une directrice
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