Economie de la connaissance et de l'immatériel
Dissertation : Economie de la connaissance et de l'immatériel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wahb Ahtitich • 6 Mai 2016 • Dissertation • 7 255 Mots (30 Pages) • 1 614 Vues
[pic 1]
|
Grand oral |
Economie de la connaissance et de l’immatériel |
Master CCA |
Wahb Ahtitich |
2013-2014 |
Sommaire
- Enjeux théorique………………………………………………………………………3
- Une tendance longue à l’augmentation de l’immatériel…………………………3
- Le poids croissant du secteur des services……………………………………………….3
- La montée du capital intangible…………………………………………………………….…3
- La connaissance au cœur du capitalisme moderne………………………………….4
- L’importance croissante de l’éducation………………………………………………………………4
- Le rôle stratégique de la R&D et des brevets………………………………………………………5
- Le développement des TIC dans la société ………………………………………………6
- Economie de la connaissance : concepts et théories………………………………..7
- Connaissance, information et TIC…………………………………………………………….7
- Les lois singulières de l’économie de la connaissance et de l’immatériel…8
- L’ère des rendements croissants … et incertains………………8
- La connaissance, un bien particulier…………………………..….9
- Un nouveau paradigme technologique………………………………………………….10
- Une troisième révolution industrielle……………………10
- Un monde à grande vitesse………………………………10
- Les problèmes de mesures…………………………………..12
- Acquisition, diffusion et protection de la connaissance…….15
- Le management des connaissances………………………15
- La gestion de la connaissance……………………………17
Introduction :
Le capitalisme contemporain se caractérise par la coexistence de plusieurs modes de production. D’une part, le capitalisme moderne, centré sur l’utilisation de grandes masses de capital matériel, est l’héritier des premières révolutions industrielles. D’autre part, le capitalisme postmoderne, qui prend une place centrale, se développe sur l’exploitation du
« Capital immatériel » qualifié aussi de « capital humain » ou de « capital connaissance ». Les
Anglo-saxons parlent de la naissance d’une knowledge economy, c'est-à-dire d’une économie de la connaissance, dans lesquelles le poids des emplois intensifs en connaissance s’est considérablement accru, et la part du capital immatériel a dépassé celle du capital matériel dans l’appareil de production.
« Pour la France comme pour les pays comparables, la principale source de création de richesses réside désormais dans les savoirs et les compétences, davantage que dans les ressources matérielles. La compétitivité des entreprises et, au-delà, celle des Nations reposent fondamentalement sur les capacités à créer et à utiliser les connaissances. Ces capacités conditionnent largement les performances en termes de croissance, de revenus et de création d’emplois. (...)
Le plan est organisé en 3 parties. Tout d’abord, nous présenterons les enjeux théoriques qui permettent d’éclairer le fonctionnement de cette nouvelle économie fondée sur la connaissance et l’immatériel. Ensuite nous évoquerons les problèmes de mesures liés à cette économie pour enfin discuter les manières dont on peut Acquérir, diffuser et protéger de la connaissance.
- Enjeux théorique
- Une tendance longue à l’augmentation de l’immatériel
- Le poids croissant du secteur des services
Les économies peuvent être décomposées en trois secteurs – agriculture, industrie et services
– dont le poids dans la production et l’emploi a considérablement évolué en longue période.
Les deux siècles qui viennent de s’écouler se caractérisent par une montée en puissance de
l’économie des services. Au début du 19ème siècle, la part des services s’élevait à 15 %, celles
de l’industrie et de l’agriculture à respectivement 20 % et 65 % (Jeanneney, 1985). A la fin du
20ème siècle, les services emploient 72 % de la population active en France (cette proportion
est de 80 % aux États-Unis), l’industrie 23,5 % et l’agriculture 4,5 %. Cette importance
aujourd’hui dominante du secteur des services par rapport à ceux de l’agriculture et de
l’industrie fournit une première illustration de la montée en puissance de l’immatériel en
longue période.
Cette « tertiarisation » de l’économie se retrouve dans l’importance prise par l’emploi dans les services
- La montée du capital intangible
Alors que le progrès au 19e siècle se caractérise par un accroissement de la part du capital
tangible au sein des facteurs de production, la croissance a changé de nature dans les dernières
décennies. Celle-ci s’explique désormais en grande partie par le développement du capital
immatériel (ou intangible) dont le stock en volume, a dépassé celui du capital matériel depuis
...