Double dimension de la stratégie de lisbonne
Dissertation : Double dimension de la stratégie de lisbonne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathalia Mikhieieva • 8 Avril 2019 • Dissertation • 1 931 Mots (8 Pages) • 449 Vues
Double dimension de la stratégie de lisbonne
Compte tenu du processus actuel de la mondialisation, la Stratégie de Lisbonne et la concurrence et l’innovation constituent des processus tantôt complémentaires, tantôtantagonistes. Cette situation rend nécessaire une meilleure articulation entre la politique de concurrence et la politique d’innovation. A l’échelle de l’UE, la politique de concurrence prend de plus en plus en compte des considérations d’efficience dynamique. Compte tenu des pratiques observées sur d’autres continents, la politique de concurrence et la politique industrielle pourraient à l’avenirêtre conduites à dialoguer davantage entre elles en Europe.
Deux dimensions étroitement liées se trouvent dans le cœur de la stratégie de Lisbonne. Citez lesquelles et définissez les.
PLAN
Introduction
- Le rôle de la Stratégie de Lisbonne dans la mondialisation :
- La libéralisation, l’intensification de la concurrence et d’intégration des marchés : construction d’une économie dynamique
- L’investissement dans l’économie de la connaissance : le capital humain comme l’élément central de la politique d’innovation en Europe.
- L’intégration des politiques de la concurrence et de l’innovation
- L’effet positive sur l’efficience du marché et les points contradictoires de l’interaction politique de la concurrence et de l'innovation
- La recherche d’une collaboration entre la concurrence et l’innovation et le rôle de l’Etat afin d’équilibrer ces deux politiques.
Conclusion
Introduction
Dans ce devoir, nous étudierons deux éléments centraux qui sous-tendent la stratégie de Lisbonne, ainsi que leurs interactions, leur mis en place et leurs conséquences.
On peut définir deux dimensions essentielles de la stratégie de Lisbonne : la libéralisation des marchés et l’investissement dans l’économie de la connaissance. La première s’agit d’intensification de la concurrence et d’intégration des marchés. La seconde présente par un ensemble d’actions l’investissement dans le capital humain, ainsi que dans la recherche et l’innovation. La problématique actuelle de ces deux politiques provient du manque de dynamisme économique, la faible croissance du marché et l’importance du sous-emploi dans l’Union Européenne.
Les deux stratégies sont complémentaires, mais elles ont également des points antagoniques. Les problèmes de mise en œuvre de la Stratégie de Lisbonne implique également la recherche d’un équilibre entre ces deux éléments.
Dans la première partie seront étudiés les principaux objectifs de la Stratégie de Lisbonne : comment la stimulation de la concurrence peut favoriser la libéralisation des marchés et aider à construire une économie dynamique. Egalement seront abordées les questions de l’investissement dans les ressources humaines, le renforcement de la politique d’innovation pour favoriser la croissance de l’économie de la connaissance.
Dans la deuxième partie nous analyserons les problématiques liées à l’intégration de ces deux politiques : les effets positifs de la concurrence et de l’innovation sur l’efficience du marché et quels sont les points antagoniques. Enfin nous verrons la recherche d'une meilleure collaboration entre les deux politiques et comment les pouvoirs publics sont impliqués dans cette démarche.
- Le rôle de la Stratégie de Lisbonne dans la mondialisation :
- L’intensification de la concurrence et d’intégration des marchés : la libéralisation des marchés
La stratégie de Lisbonne est une série de réformes de développement de l'Union européenne entre 2000 et 2010 réalisée afin de soutenir les économies des pays en son sein.
Les objectifs de ce programme visent au développement d’une économie de la connaissance compétitive et dynamique, une croissance économique durable en diminuant le chômage structurel et le renouveau social et environnemental. « Devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale » est l'objectif fixé à la base duquel le gouvernement de l'Union européenne a adopté en 2000 la Stratégie de Lisbonne.
L’intensification de la concurrence est l’un des deux éléments centraux de la Stratégie. La politique de l’intensification de concurrence vise à libéraliser les marchés, grâce à la déréglementation, à l’abaissement de barrières et à l’élimination des obstacles du libre-échange entre pays développés.
La libéralisation du marché est la transformation du secteur économique pour permettre au maximum d’agents économiques, privés ou publics, d’être présents afin d’avoir une concurrence saine et bénéfique aussi bien pour l’entreprise que pour le consommateur. Les acteurs sont libres d'intervenir sur le marché est à comme résultat de stimuler en permanence la concurrence. Le libéralisme économique prépare les pays de l’Union européenne à affronter la concurrence sur le marché mondial dans le but d’occuper des positions fortes dans le processus de mondialisation. L’intégration des marchés favorisent la construction d’une économie dynamique en perpétuel renouvellement.
- L’investissement dans l’économie de la connaissance : le capital humain comme l’élément central de la politique d’innovation en Europe.
La stratégie a été réorientée en 2005 sur l'augmentation de l'emploi pour favoriser la croissance économique et durable. Les principaux axes de l’économie de la connaissance sont l’augmentation de l’investissement en capital humain, la recherche et l’innovation. L’éducation et la formation à la vie et à l’emploi dans la société de la connaissance a pour ambition des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour l’Europe. Lors du Conseil européen de mars 2005, selon les recommandations de la Commission européenne, les gouvernements des Etats Européens ont décidé de concentrer leur action autour de deux grandes lignes : la croissance et l’emploi. L’UE a montré les résultats positives, comme la création de 6 millions d’emplois et le maintien d’un taux moyen de croissance de 3%.
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