Crédit Agricole l’immobilier, ça banque illico ? - Correction
Étude de cas : Crédit Agricole l’immobilier, ça banque illico ? - Correction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar imanelB • 24 Janvier 2020 • Étude de cas • 6 092 Mots (25 Pages) • 990 Vues
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Droits d'utilisation du cas :
Crédit Agricole l’immobilier, ça banque illico ?
accordés à :[pic 4]
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Crédit AgriCole
l’immobilier, ça banque illico ?
JULIEN CUSIN ET VINCENT MAYMO
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1 – Quels sont les éléments les plus structurants du macro environnement pour la caisse régionale d’aQui- taine du crédit agricole ? vous répondrez à cette Ques- tion, en appliQuant le modèle pestel aux secteurs de la banQue et de l’immobilier.[pic 12]
Il s’agit ici de proposer un diagnostic externe des secteurs bancaire et immobilier. On s’attachera, en particulier, à mettre en valeur le lien entre les contingences macro-économiques et les choix locaux des acteurs et de la CRCAA :
- L’évolution des environnements bancaires et immobiliers est-elle por- teuse pour les banques ?
- Quels sont les moteurs externes d’une telle dynamique ?
Le modèle PESTEL est traditionnellement destiné à l’étude de ce macro- environnement en recensant les influences environnementales dans une grille de lecture composée de six grandes dimensions : Politique, Econo- mique, Socioculturelle, Technologique, Ecologique et Légale. On com- prend alors que le PESTEL est davantage un moyen mnémotechnique qu’un véritable modèle. Il présente toutefois l’avantage de structurer l’analyse du macro-environnement. Il permet ainsi à son utilisateur de structurer son raisonnement, ainsi que les informations contenue dans le document. La mobilisation du PESTEL ne doit pas se limiter à un simple recensement, mais doit aller plus loin en faisant le lien avec les activités de l’organisation. À titre d’exemple, un cadre réglementaire contraignant doit être relié avec la contrainte organisationnelle qui en procède. L’utilisation du PESTEL nécessite de laisser place à l’interpréta- tion. Si l’on se réfère à Johnson et al. (2008, p.64), « le modèle PESTEL doit être considéré comme une liste de contrôle mais peu importe que telle influence soit classée dans telle ou telle catégorie [...]. L’essentiel est de n’oublier aucune influence majeure, pas de classer méticuleusement chacune ». Dès lors, on ne tiendra pas rigueur à un utilisateur du PESTEL qui ne retiendrait pas la même classification que nous.
Initialement, le PESTEL présente l’analyse macro-environnementale d’une nation et doit donc être commun pour les deux secteurs. Tou- tefois, à l’instar de Johnson et al. (2008, p.63) pour le secteur aérien, nous retenons cette grille de lecture et l’adaptons pour faire ressortir les influences propres à chacun de ces macro-secteurs d’activité. L’ana- lyse des forces les plus structurantes de PESTEL nous conduit à isoler les dimensions technologiques et écologiques. Celles-ci n’apparaissent pas prioritaires par rapport à notre problématique car elles ne sont pas développées dans l’énoncé et les annexes. Nous les présentons toutefois ci-dessous pour aider l’animateur du cas dans son travail. Pour la pré-
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sentation et l’analyse, nous préfèrerons au schéma un tableau, qui per- met de développer davantage les facteurs d’influence environnementale et, par la suite, leur comparaison.[pic 14]
pour le secteur bancaire :
Politique | En 2004, rien n’est à relever au vu des documents fournis. |
Economique | En 2004, l’économie se remet de la chute des valeurs Internet, notamment en raison de taux d’intérêts peu élevés qui permettent une relance de la consommation et de l’investissement (cf. annexes 1 et 4). Le chômage est en baisse et le secteur bancaire apparaît être un moteur du recrutement pour les jeunes diplômés. A la lecture de l’énoncé et de l’annexe 1, on assiste à une baisse des marges d’intermédiation ban- caire laquelle est plus que compensée, en terme de PNB, par le développement des ventes croisées. Le développement de la prescription nous semble également être un élément important au niveau sectoriel. |
Socioculturelle | Les pratiques de crédit aux particuliers évoluent avec de nombreuses innovations : en termes de durée puisque les financements sur 30 ans se multiplient et permettent l’augmentation de la capacité d’emprunt (cf. annexe 4) ; en termes de structure avec le développement d’assurance complémentaires dont le poids s’accroît dans le finance- ment ; en termes de variabilité avec des taux variables capés 1 ou 2. On assiste aussi à des innovations sur les métiers bancaires : essor de la banque universelle dans les années 90 ; intégration des métiers de l’assurance, de la sécurité et de l’immobilier, etc. (cf. annexe 1). |
Technologique | Le secteur bancaire est le premier investisseur en systèmes d’information numé- rique. Ce recours aux technologies se justifie par le développement de la monétique, l’accroissement du nombre de transactions par client, la multibancarisation, et des impératifs prudentiels contraignants (Bâles II, déclaration BdF, etc.). Les technologies sont réputées structurantes et accompagnent notamment l’équipement global du client (CRM, ventes croisées, etc.). |
Ecolo- gique | Les banques commencent à se sensibiliser à la question écologique mais cette dimen- sion n’est pas prise en compte dans leur positionnement bancaire ou immobilier. |
Légale | Les lois consuméristes de protection des emprunteurs Scrivener 1 et 2 influencent la relation aux clients et l’organisation de la Banque. Les réglementations prudentielles, notamment Bâle II jouent elles aussi un rôle important dans le processus d’octroi de crédit (cf. annexes 1 et 3). |
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