Contrôle de gestion.

Contrôle de gestion

Introduction au contrôle de gestion

➞ 1er contrôle : tout sauf méthode ABC

Définitions du contrôle de gestion :

Contrôle de gestion :

➞ Processus par lequel les managers obtiennent l’assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficience pour la réalisation des objectifs de l’organisation ».

➞ Contrôle la gestion de l’entreprise, c’est maitriser en s’efforçant de prévoir les événement pour s’y préparer avec son équipe et s’adapter à une situation évolutive (PCG 1982).

➞ Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent d’autre modes d’organisation afin de mettre en oeuvre les stratégies de l’organisation.

Contrôler c’est influencer les comportements.

Du contrôle au pilotage :

Dans la conceptions classique les premiers théoriciens de l’organisation (taylor, Fayol), la fonction de contrôle était déjà identifiée :

« Prévoir, organiser, commander coordonner et contrôler » (H.Fayol)

Le contrôle de gestion traditionnel était trop souvent un contrôle « au rétroviseur » qui s’intéressait à l’explication du passé… plutôt qu’à l’anticipation de l’avenir.

Dans les années 70 les modèles basés sur la cybernétique (boucle de rétroactivité) conçoivent le contrôle comme un processus de pilotage et de régulation.

R.Cyert et J.March arrivent à la conclusion que le succès repose moins sur les prévisions long terme que sur la capacité à s’ajuster rapidement aux conditions de l’environnement.

Ces auteurs ont aussi conclu que la méthode de gestion est celle qui consiste constamment à mesurer les réalisation et à procéder aux ajustements.

Aujourd’hui le CG est synonyme de pilotage qui implique un esprit « proactif » orienté vers la performance.

La performance se définit par la réalisation des objectifs fixés par l’organisation.

Elle se définit pas par des résultats quantitatifs mais aussi par l’optimisation des moyens mis en oeuvre.

La notions de pilotage intégré également la capacité d’apprentissage de l’organisation.

Les outils :

Schéma feuille.

Calcul et suivi des coûts :

Comptabilité analytique classique (PCG).

Comptabilité par activités.

Analyse des marges et de la rentabilité.

Analyse des écarts, mesures correctives.

Etablissement de prévisions :

Procédure budgétaire : fixation des objectifs, allocations des moyens, budgets et comptes prévisionnels.

Calculs de couts prévisionnels (par exemple pour un produit ou une commande).

Gestion de la production des approvisionnements et de la qualité :

Test d’approvisionnement sur la conformité de lots.

Optimisation des niveaux de stock.

Planification de la production et des besoins en composants.

Outils d’aide a la décision :

Mise en place et suivi des tableaux de bord.

Simulation et analyse du risque : probabilité de rupture, seuil de rentabilité.

Le système d’information de l’organisation :

Pour la collecte, le traitement.

Et la diffusion des données et information.

La place du CG dans l’organisation :

Positionnement hiérarchique :

On trouve 2 cas de figure :

Position fonctionnelle : Le CG est rattaché et dépend de la direction administrative et financière (DAF) avec des missions souvent plus liées aux aspects « chiffrés ».

Position d’état major : rattachée a la direction générale. Le contrôleur peut ici jouer pleinement son rôle de pilotage.

Il intervient dans la planification stratégique + la mobilisation et l’animation des acteurs.

Diapo 1 et 2 page 2

La mission du contrôleur de gestion :

Il a par nature une fonction de régulation interne dont le contenu découle de l’identité et de la culture de l’entreprise.

L’association Nationale des contrôleurs de gestion (ANCG) définit ainsi son rôle selon 4 axes :

Il est responsable de la conception du système d’information et contribue a la conception de la structure de l’entreprise, par la définition des fonctions et des objectifs.

Assure le bon fonctionnement du SI tant pour l’élaboration des prévisions, programmes et budgets, que pour le contrôle des réalisations par rapport aux objectifs.

Il fait en sorte que le SI soit utilisé par tous les responsables dans le but d’accroître la rentabilité des capitaux investis.

Il formule des avis et recommandations sur les opérations projetées et réalisées.

Un métier ouvert sur toutes les fonctions :

Avoir une vision transversale de l’entreprise

Comprendre sa stratégie

Maitriser le système comptable et le SI

Disposer d’outils d’optimisation connaitre les implications en terme de management et RH

Les compétences professionnelles attendues :

Compétences en gestion, pas seulement dans le domaine du chiffre.

Culture technologique (production, qualité).

Compétences relationnelles.

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