Commissaire transport
Étude de cas : Commissaire transport. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lewistyle • 23 Mai 2018 • Étude de cas • 5 125 Mots (21 Pages) • 519 Vues
Résumé : Il s'agit de présenter les points clés du projet : l'activité, l’équipe, le marché, les chiffres clés du prévisionnel financier, et le besoin en financement.
L’activité ici présentée se définit par ‘’Commissionnaire en transport’’. Le commissionnaire en transport est un intermédiaire qui se charge de l’organisation du transport de marchandise pour le compte d’un commettant (donneur d’ordre/client) moyennant une commission. Il obtient des marchés de transport et contacte des transporteurs pour l’exécution de ces marchés, contrat de transport à l’appui. Le commissionnaire a besoin pour ses services des bureaux et d’une équipe constituée d’un logisticien et d’un(e) secrétaire comptable. La nécessité des bureaux vient du fait qu’ils participent à rassurer les différents partenaires quant au sérieux et la fiabilité de la boite. Le métier de commissionnaire en transport connait aujourd’hui au Cameroun un élan certain et prometteur. En effet, les sociétés importatrices de marchandises ont de plus en plus recours aux services d’un commissionnaire en transport pour l’acheminement de ces marchandises par voie terrestre. Et cela ne semble pas diminuer d’ici tôt au vu de l’évolution croissante des importations du Cameroun. Le marché est donc réellement demandeur en services de commissionnaire en transport. Ceci étant aussi dû au fait que cette activité comporte une spécificité qui limite les candidats à l’exercice de la profession et donc la concurrence. En effet, la plupart des sociétés donneuses d’ordre exigent de la part du commissionnaire un préfinancement des marchés qui lui sont accordés. Le commissionnaire doit donc disposer d’un fond de préfinancement plus ou moins important afin d’exécuter les marchés et être payé en moyenne 30 jours après dépôt des preuves de livraison. C’est cette capacité de préfinancement qui limite l’exercice de la profession par plusieurs candidats et donc diminue la concurrence dans le secteur. Le chiffre d’affaires prévisionnel mensuel dépend du type de marché exécuté. Il existe des transports dit ‘’navette’’ à l’intérieur de Douala, les ‘’inter-ville’’ de douala vers une autre ville et les ‘’inter-land’’ à l’extérieur du pays en général Tchad ou RCA. Néanmoins, notre étude nous a montré que pour la ligne Douala-Yaoundé qui est le type de marché le plus régulier, des clients comme Bolloré ou DHL peuvent nous accorder au moins 1 fois par mois un marché de 5 conteneurs à livrer à Yaoundé en payant 450.000 FCFA par conteneur. Notre marge par conteneur est en ce moment de 100.000 FCFA. Aussi, nous pouvons avoir tous les mois un minimum de 5 navettes dans Douala avec une marge de 20.000 FCFA par navette. Avec ce prévisionnel nous arrivons à un chiffre d’affaires mensuel de 2,9 millions avec un gain de 600.000 FCFA. Nous fixons ce chiffre comme objectif de départ et nous pensons l’atteindre entre le 2e et le 3e mois d’activité, et à partir du 4e mois quand nous aurons mieux pénétré le marché, l’activité sera plus importante et fatalement le chiffre d’affaires aussi. Comme il a été dit plus haut, l’acquisition de bureaux est une étape importante du lancement de cette activité. Les bureaux rassurent les partenaires car ils démontrent du sérieux, et certains clients notamment importants imposent une visite des bureaux avant tout accord de travail. Nous chercherons des bureaux justes suffisant pour contenir l’équipe pour un loyer de 75.000 FCFA max. Nous prévoyons 25.000 FCFA pour les charges d’eau et d’électricité, ce qui nous fait un total de 100.000 FCFA/mois pour les locaux. Il faut prévoir un paiement d’avance de 6 mois pour les locaux soit 600.000 FCFA. Outre les locaux, il faut prévoir un fond de fonctionnement de 150.000 FCFA /mois sur 2 mois donc 300.000 FCFA pour couvrir les frais d’exécution des opérations quotidiennes (transport-téléphone-salaires…). Ce fond de fonctionnement permettra de faire tourner la boite sans difficulté pendant 2 mois au cas où le décollage des activités serait un peu lent. Une fois les locaux acquis, il faudra les aménager. Il s’agit en l’occurrence de la peinture aux couleurs de la société, du matériel de bureaux (ordinateurs-tables-fauteuils-imprimante-scanner…) nous estimons qu’un budget de 700.000 FCFA peut être suffisant pour cette opération. Après l’installation il faudra constituer le dossier fiscal de la société qui coutera 250.000 FCFA pour l’année. Le besoin total en financement direct pour le lancement de l’activité s’élève donc à 1,850 millions de FCFA. Nous estimons qu’un fond de roulement d’une valeur de 5 à 6 millions de FCFA sera suffisant pour préfinancer les premiers marchés sans crainte de rupture dans les activités pour cause d’attente de paiement-retour des clients. Contrairement aux frais de lancement de l’activité (bureaux-installation…) qui constituent un prêt à long terme, le fonds de roulement est un prêt à court terme. En effet, il est accordé à la société par les partenaires financiers uniquement pour financer les marchés et est aussitôt remboursé une fois que les paiements des clients sont tombés. Par contre les frais d’installation sont remboursés par la société aux partenaires financiers sur 10 mois à raison de 185.000 FCFA /mois. Voilà présentée en quelques points l’activité de commissionnaire en transport. Certes elle nécessite un certain investissement pour son lancement, mais il y va du sérieux que nous voulons démontrer à nos clients et partenaires. Ne dit-on pas que ‘’c’est l’argent qui cherche l’argent’’ ? Ou bien que ‘’pour gagner il faut d’abord investir’’ ? En effet cet investissement ne sera pas vain au vu de l’activité intense dans ce secteur actuellement et pour les années à venir.
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