Coeur sur coeur

Après avoir visionné le vidéo Un processus simple : Cœur sur cœur, il est évident qu’un gain

d’efficacité est à gagner sur l’ensemble du processus de l’assemblage et du collage du gros cœur

sur le petit. Ci-dessous, deux objectifs qui seraient possible de faire afin d’améliorer certains

attributs stratégiques (délai, volume, qualité) du processus.

Pour débuter, il serait logique d’éliminer complètement le goulot d’étranglement qui entraîne une

perte de productivité au responsable de l’assemblage, soit l’objectif premier. Le second objectif

serait d’améliorer les méthodes de travail actuellement en place dans le but de simplifier et

d’accélérer les tâches à accomplir pour ainsi améliorer les processus et la performance.

Notons que le processus actuel est composé de 5 personnes, soit 4 personnes sur 2 lignes de

production parallèles et d’une personne qui complète l’assemblage seule. Sur chaque ligne de

production se compose 2 personnes ; une se sert d’un gabarit afin de tracer 3 petits cœurs en 47

secondes et l’autre découpe en 46 secondes ces mêmes petits cœurs. De l’autre côté ; une

personne trace deux gros cœurs à l’aide d’un gabarit en 37 secondes et prend la feuille, la coupe

en deux pour séparer les deux cœurs tracés et les découpe en 65 secondes. Une fois coupés, les

cœurs sont déposés dans leur contenant respectif et lorsqu’une feuille complète est découpée, les

cœurs sont transférés dans le contenant qui servira de pige à l’assemblage. L’assembleur, soit le

5

e de la chaîne, prend le petit cœur, lui met de la colle pour ensuite prendre un gros cœur et les

fusionner. Il dépose ensuite le tout dans un contenant dit final. L’opération d’assemblage prend 20

secondes au total.

Afin d’améliorer le processus, voici deux suggestions. D’abord, il serait important de faire une

analyse des tâches et de revoir comment il est possible de réduire la perte de temps liée à la mise

en route du collage d’un gros cœur sur un petit. Par cette analyse de type SMED, les tâches seront

ordonnées puis déplacées dans le temps afin d’être optimales en termes de séquençage et de

productivité. Par exemple, si on analyse le temps de traçage de deux gros cœurs et le temps de

collage/assemblage, on réalise que les deux opérations une à la suite de l’autre pourraient se faire

par la même personne dans la chaîne d’opération ce qui éviterait la perte de temps de l’assembleur.

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