Cas Fruit d'Antan
Étude de cas : Cas Fruit d'Antan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar estellef10 • 23 Mars 2020 • Étude de cas • 1 584 Mots (7 Pages) • 692 Vues
SÉQUENCE 04 : LE CAS FRUIT D’ANTAN :
« LE FRUIT AU CŒUR DE NOS ENVIES »
La mesure de la performance
À partir du contexte décrit et des différents documents, vous analyserez les éléments suivants
Analyse de la situation de l’entreprise
- Quelle est la situation de FRUIT D’ANTAN ?
- Quels sont les indicateurs qui reflètent la contre-performance de FRUIT D’ANTAN ?
Identification du problème de management
- Identifiez le problème de management que rencontre cette entreprise.
Proposition de solutions
- Quelles sont les actions correctrices envisagées par FRUIT D’ANTAN ?
- Montrez les dispositifs mis en place par FRUIT D’ANTAN dans le cadre de la RSE et leur cohérence avec la finalité de l’entreprise.
Le contexte
Une vocation
L’entreprise FRUIT D’ANTAN spécialisée dans la fabrication et la distribution de confitures, jus et pâtes de fruit a été créée en 1986 par Gérard Perrin à Aribeau sur Siagnes dans les Alpes maritimes.
Né d’une famille de producteurs de fruits, il se lance alors dans la fabrication artisanale de confitures cuites au chaudron. Il est d’ailleurs un des premiers artisans à lancer sur le marché le confit de pétales de roses.
Très engagé au niveau de sa commune, il pratique aussi le mécénat local en soutenant financièrement l’équipe de handball de la ville.
Très vite, son entreprise prend de l’essor et devient une PME dynamique de 55 salariés, distribuant sa variété de produits dans la France entière grâce à un processus de production polyvalent.
En 1990, il décide d’investir pour automatiser sa production et s’équipe de 2 chaînes de production ce qui lui permet de changer de taille. En 2005, Il obtient pour son engagement dans la qualité la certification selon la norme ISO 22000 2005 et en 2008 la norme ISO 9001-2008 qui prouve son engagement dans un projet de responsabilité sociale corporative.
Aujourd’hui, l’entreprise FRUIT D’ANTAN réalise un CA d’un montant de 2 442 500 millions d’euros et possède deux établissements répartis dans la région PACA.
Une vision à long terme
Cependant, après des années de croissance continue, son CA a diminué de 20 % et pour la deuxième année consécutive, elle enregistre une perte d’exploitation liée à un contexte économique difficile et à une augmentation du cours des matières premières comme le sucre. Relativement inquiet, Monsieur Perrin conscient qu’il faut remédier rapidement à cette situation envisage de revoir sa stratégie d’autant plus que deux actionnaires viennent de quitter l’entreprise.
En effet, après diverses études de marché, il conclut que son créneau n’est plus aussi porteur et que la confiture haut de gamme est un marché mature qui ne pourra pas lui permettre d’assurer sa pérennité.
Il envisage donc plusieurs axes :
- Suppression de la production de pâtes de fruits dont le coût de production est élevé.
- Entrée progressive d’une nouvelle gamme : les confitures allégées.
- Diversification des parfums (fruits de la passion, figues, mangue, kiwi….).
- Lancement d’un nouveau conditionnement pour la consommation rapide (dosettes dont les composants sont recyclables) non présent pour le haut de gamme.
Pour mettre en œuvre cette stratégie, il devra supprimer une chaîne de production tout en lançant la production des nouveaux parfums en petite série pour éviter les stocks. Il supprimera sans doute 10 emplois et formera une partie de son personnel à la nouvelle production.
Il devra également augmenter son budget publicitaire insuffisant par rapport à ses concurrents directs pour faire connaître ses nouvelles spécialités.
Il doit aussi négocier de nouveaux marchés pour les fruits exotiques qui périssent plus rapidement.
A cet effet, il mobilisera par un nouveau système de rémunération ses commerciaux qui devront donc prospecter de manière plus étendue pour obtenir des prix avantageux et trouver de nouveaux fournisseurs.
DOCUMENT 1
« Nouvelles du marché des confitures »
Quelques données recueillies d’ après un rapport établi suite aux statistiques publiées par la CCI.
- Taux de pénétration du marché : 66 % des foyers consomment de la confiture
- (2 foyers sur 3 consomment au moins 1 fois/an ce produit moins qu’avant)
- Budget moyen annuel : 20 €
- Dépense moyenne par acte d’achat : 2,50 €
- Lieux d’achat :
- 50 % de la confiture est achetée dans la grande distribution
- 8,3 % dans les hard-discount
- 5,8 % dans les commerces divers
- Répartition du marché
Segment produit | Part en volume | Tendance |
Standard | 7 % | DÉCROISSANCE |
Extra milieu de gamme | 22 % | LÉGÈRE DÉCROISSANCE |
Extra haut de gamme | 57 % | LÉGÈRE CROISSANCE |
Allégée | 14 % | STABLE |
Nouvelles habitudes de consommation
Ce sont les femmes qui, principalement, achètent de la confiture mais aujourd’hui leurs habitudes ont changé pour plusieurs raisons :
- Elles ont moins de temps ce qui entraîne :
Des achats souvent dans les grandes surfaces voir par drive Des petits déjeuners négligés (plus le temps de tartiner)
- Elles sont plus préoccupées par leur apparence :
Les confitures allégées répondent donc à leur demande
DOCUMENT 2
Compte de résultat au 31/12/2013
PRODUIT D’EXPLOITATION CA | 1 190 980 € |
Subventions | 0 |
TOTAL DES PRODUITS | 1 190 980 € |
CHARGES D’EXPLOITATION Achats de matières premières | 701 080 € |
Autres achats | 236 900 € |
Impôts | 122 125 € |
Salaires | 111 200 € |
Charges sociales | 35 240 € |
Dotations aux amortissements | 52 860 € |
TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION | 1 259 405 € |
RÉSULTAT D’EXPLOITATION | – 68 425 € |
PRODUIT FINANCIER | 0 |
IMPÔTS | 21 400 € |
TOTAL DES PRODUITS | 2 442 500 € |
TOTAL DES CHARGES | 1 280 805 € |
BÉNÉFICE OU PERTE | – 89 825 € |
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