CAS CAR SYSTEM

CAR SYSTEM

Groupe 3

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Anouk MARTIN, Etienne LEFRANCOIS, Raphaël MOYET, Emma MOLINET, Emie MARQUIS

• SOMMAIRE :

• Environnement

L’environnement dans lequel évolue Car System apparait de plus en plus complexe (cf schéma environnement).

La demande

Au niveau de l’univers de la demande, on note tout d’abord une méfiance des clients vis-à-vis du secteur. Certains consommateurs ont de ce fait tendance à effectuer de plus en plus les simples réparations eux-mêmes ou à se diriger vers une consommation ne requérant plus les services proposés par l’entreprise. Un constat à modérer tout de même, puisqu’une autre partie de la clientèle réclame une augmentation de l’offre de service, notamment par la mise en place de forfaits d’entretien et d’un système « clé en main ».

Cependant, bon nombre de clients sont des compagnies d’assurance avec des besoins spécifiques. Travailler avec eux est une nécessité, car beaucoup de réparations sont couvertes par ces assurances.

Ces compagnies mettent pourtant en œuvre de nouvelles stratégies pour survivre : certains groupes ont fusionné pour avoir une portée plus grande et entérinent des partenariats avec les réparateurs à l’échelle nationale dans le but de réduire les coûts.

On constate également l’arrivée sur le marché national de courtiers comme AON qui servent de prescripteurs pour les demandeurs de réparation.

Voici la liste des principaux clients des carrosseries :

• Particuliers assureurs
• Particuliers
• Concessionnaires
• Revendeurs-occasion
• Entreprises
• Loueurs

Les influences

Au niveau de l’univers des influences, nous avons un environnement avec une législation spécifique. En effet, les lois de paiement pour les assurances, notamment via la mise en place de systèmes informatiques en adéquation avec ces normes, permettent aux entreprises d’obtenir des accréditations afin de travailler avec ces compagnies d’assurances.

Toujours au niveau législatif, il faut considérer comme élément d’influence les lois environnementales et légales de l’univers automobile. Un élément d’autant plus important que l’Etat lance des campagnes de sensibilisation et de nouvelles lois visant prévenir les risques et à diminuer les sinistres.

Pour finir, l’état de crise économique qui touche notre économie conduit à une baisse de croissance du marché.

L’offre

Au niveau de l’univers de l’offre, toujours dans une optique d’obtenir une taille critique, la suppression de concurrents concessionnaires est à prévoir, tout comme celle de certaines législations pour favoriser la libre concurrence : possibles multimarques pour les concessionnaires et les pièces détachées officielles en libre distribution.  

La saturation du marché de la vente va entraîner une forte remise en cause des réparations et SAV après garantie, avec notamment le développement le créneau de dépannages rapides par les constructeurs.

Nous avons aussi constaté une intensification de la concurrence par l’arrivée de nouveaux acteurs (exemple d’Eldorauto ou des voitures low cost), mais aussi avec les constructeurs qui diversifient leur offre et assurent un système de garantie. Notons également l’évolution des technologies, qui favorise les concessionnaires intégrés plutôt que les réparateurs indépendants.

Pour ce qui est de l’offre dans la zone de chalandise de Car System, elle reste nombreuse et diluée (nous sommes sur un marché banalisé), et les moyens des réparateurs sont en général très limités : pas de pouvoir d’investissement fort dans la région. L’entreprise est ainsi leader sur la zone avec seulement 5% des parts de marché.

Voici le positionnement de la concurrence : on trouve des spécialistes constructeurs, des spécialistes nationaux avec la confiance des compagnies d’assurances et des carrossiers de proximité.

Voici la liste des principaux concurrents du l’entreprise :

• Concessionnaires automobiles
• Carrosseries rattachées aux enseignes nationales
• Carrosseries individuelles
• Les usagers réparant eux-mêmes leur véhicule

Seulement, la concurrence ne s’arrête pas là. Carglass, par exemple, bouscule les codes du milieu et propose une solution pare-brise et vitrerie bénéficiant d’une grande notoriété et de 100% des accords d’assurances, mais également l’industrie chimique qui, avec ses peintures, intervient sur le marché du relooking en proposant des prix défiant toute concurrence. Ford, Europcar et bien d’autres proposent également un système de location qui prend en compte le SAV et donc la réparation.

• L’entreprise dans son environnement

Le modèle TOIS + E nous permet de distinguer les différents éléments de chacun des sous-systèmes, ainsi que les éventuels déséquilibres qu’il peut y avoir entre ces sous-systèmes.

Dans le sous-système technico-économique, nous remarquons qu’il y a deux types de financement : les prêts bancaires et les fonds propres (qui sont maintenant inexistants). L’entreprise produit peu de services mais des services de qualité, mais cette entreprise s’est développée à l’échelle régionale et s’en contente, ce qui limite son marché.

Dans le sous-système organisationnel, on remarque l’absence d’encadrement et le fait qu’il ai très peu de délégation du pouvoir de la part du patron Paulo Picasso. On peut ajouter également la non utilisation des outils de gestion.

Le sous-système individuel regroupe notamment les aspects du corps salarial. En effet, nous pouvons voir que les employés sont très performants dans leur domaine (ce qui permet des services de qualité) mais que ces employés ne sont pas polyvalents (ce qui explique le peu de services proposés). Du fait du peu de délégation, les employés sont sans grandes responsabilités, ce qui pourrait nuire à leur motivation. Ces employés, d’un autre côté, n’ont aucune possibilité d’évolution salariale, ce qui est encore un frein à la motivation.

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