Adoption des IFRS.

Adoption des ifrs par l’UE implique une perte de souverainete pour chacun etat menbres,parce que la reglementation comptable prerogative accordee aux etats,se trouve a une organisation internationale,c’est plus diffiicile pour la France puisque en france,la réglementation comptable n’a jamais été exercée par les professionnels, elle a toujours été contrôlée par l’État, en particulier par le Ministère de l’Économie et des Finances sous la protection de CNC. Sa structure semble inadaptée à un véritable organe de normalisation. Adoption des ifrs par l’UE a mis un terme à cette situation. On sait qu’elle n’ait pas forcément suscité la passion parmi les hauts fonctionnaires du Ministère de l’Économie et des Finances.

pendant quelques années encore, les Européens continentaux, et en particulier les Français, continueront de privilégier la voie politique et tenteront d’obtenir de l’EFRAG(European Financial Reporting Advisory Group) et de l’ARC(Accounting Regulatory Committee) qu’ils s’opposent aux projets de normes qui leur déplaisent. Plutôt que de compter sur une menace de non-adoption par l’Union européenne, il serait néanmoins préférable que tous les groupes de pression prennent acte du changement qui s’est produit et defendent directement et en amont dans le processus d’élaboration des normes en participant aux consultations lancées par l’IASB.

2 Aujourd’hui les IFRS sont adoptés par plus des deux tiers des pays du G20. L’amélioration de normalisation internationale doit être une priorité et un objectif.L'Union Européenne va évoluer ses normes comptables internationales en adoptant toutes les normes IFRS émises par l'IASB, pourvu qu'elles soient acceptables et qu'elles reépondent aux besoins des Européens, pour soutenir l'objectif d'un référentiel unique des normes comptables de haute qualité, fournissant une "aire de jeu bien nivelée" aux sociétés internationales et améliorant la comparabilité et la transparence de l'information financière.

3 En effet, plutôt que de comparer les IFRS à la réglementation comptable antérieure pour déterminer si leur application constitue ou non un progrès, leurs auteurs se sont surtout attachés à évaluer les normes internationales par rapport à un système comptable idéal qui n’a jamais existé et qui n’existera probablement jamais.

L’adoption des IFRS a suscité en France deux catégories de réactions : des critiques techniques qui portent sur les normes elles-mêmes, et des critiques politiques, sur la décision de l’Union européenne de soumettre l’ensemble des sociétés cotées à celles-ci.

Un rééquilibrage au profit des conceptions européennes continentales de la comptabilité serait donc souhaitable, surtout si l’application des IFRS devait être étendue à d’autres entreprises que les sociétés cotées. On ne peut également qu’être préoccupé par la part prise par les grands cabinets d’audit dans la normalisation comptable internationale. D’autres groupes d’intérêts devraient faire entendre leur voix, en particulier les entreprises (pas seulement les grandes) et les analystes financiers.

L’importance des critiques émises en France à l’encontre des IFRS nous a amené à nous interroger sur les raisons profondes de ce rejet. Deux facteurs

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