Observation cas

Sommaire

I) L’intentionnalité et objectifs

II) Thème ou objet

A) Le thème

B) Présentation de l’adolescente

C) Définitions des concepts utilisés

III) Elaboration de la grille

IV) Le protocole

V) L’analyse

A) Le non verbal

B) Le verbal

VI) L’interprétation

Bibliographie

I) L’intentionnalité et objectifs

Cette observation a pour but d’observer un individu dans son environnement, et de comprendre plus profondément cet Individu.

Ces observations me permettront de mettre en évidence une facette de la personnalité d’un individu, comprendre les fonctionnements et mécanisme mis en place par celui-ci.

II) Thème ou objet

A) Le thème

Le thème de mon observation est l’estime de soi, j’ai porté mon choix sur cet aspect de la personnalité de cette jeune fille car au cours d’un entretien malgré l’énumération des différentes choses positives qu’elle avait accompli ces derniers temps celle-ci ne semblais pas en avoir conscience et reconnu son avancement seulement au bout de 3 interventions de l’éducatrice lui réexposant les faits.

Je me suis alors posé les questions suivantes : « quelles représentations a-t-elle d’elle-même ? », « se reconnait-elle dans le regard de l’autre ? » et plus particulièrement j’axerai mon observation sur « quelles dimensions de l’estime de soi de la jeune fille se manifeste de façon positive ? »

B) Présentation de l’adolescente

Le comportement que j’ai observé lors de mon stage au foyer Escale au havre est celui d’une jeune fille qui est âgée de 17 ans et 8 mois. J’appellerais cette résidente par la lettre A. cette adolescente est décrite par l’équipe éducative comme une jeune avec un état émotionnel en dent de scie un jour tout va bien un jour rien ne va, il en est de même dans ses relations un jour on n’est les meilleures amies un autre les pires ennemies, certains parlent même de comportement qui font pensé a de la dépression mais sans qu’aucun diagnostic ne soit poser. C’est une jeune qui est déscolarisé et qui n’arrive pas à tenir un stage même si tout se passe bien.

C) Définition des concepts utilisés

L’adolescence

L'adolescence est une étape cruciale, c'est une période charnière entre l'enfance et l'âge adulte.

Tous les stades (oral, anal, phallique) de l'enfance se rejouent à l'adolescence et surtout le conflit œdipien.

En effet, le jeune est dans un inconfort, un entre deux qui concerne son identité: trop grand pour être un enfant et trop petit pour être un adulte. Pour devenir adulte, il faut que l'adolescent renonce à rester dans le monde sécurisant de l'enfance. C'est en cela que les tendances œdipiennes sont réactivées, dans le choix de ses objets d'amour et de ses investissements affectifs et sexuels. C'est une période plus ou moins longue où il est mal dans sa peau. C'est cette rapidité de transformations physiques qui rend ce passage particulièrement éprouvant. C'est ce que Françoise Dolto appel le complexe du homard, elle nous dit que « pour bien comprendre ce qu'est le dénuement, la faiblesse de l'adolescent, empruntons l'image des homards et des langoustes qui perdent leur coquille : ils se cachent sous les rochers à ce moment-là, le temps de sécréter leur nouvelle coquille pour acquérir des défenses. Mais si, pendant qu'ils sont vulnérables, ils reçoivent des coups, ils sont blessés pour toujours, leur carapace recouvrira les cicatrices et ne les effacera pas.»

L'adolescent est dans la contradiction, il veut à la fois se détacher et devenir autonome, mais également être protégé et ont besoin de beaucoup d'affection. Il veut grandir mais aussi resté enfant. « Devenir adulte, c'est renoncer à un attachement exclusif aux parents pour pouvoir s'investir dans des relations affectives extérieures »

L’estime de soi

Selon Josianne de Saint-Paul : « l’estime de soi est l’évaluation positive de soi-même, fondée sur la conscience de sa propre valeur et de son importance inaliénable en tant qu’être humain. Une personne qui s’estime se traite avec bienveillance et se sent digne d’être aimée et d’être heureuse. L’estime de soi est également fondée sur le sentiment de sécurité que donne la certitude de pouvoir utiliser son libre arbitre, ses capacités et ses facultés d’apprentissage pour faire face , de façon responsable et efficace, aux évènements et aux défis de la vie » .

Christophe André quant à lui présente l’estime de soi comme « une donnée fondamentale de la personnalité, placée au carrefour des trois composantes essentielles du Soi : comportementale, cognitive et émotionnelle. Elle comporte des aspects comportementaux (elle influence nos capacités à l’action et se nourrit en retour de nos succès) et cognitifs (elle dépend étroitement du regard que nous portons sur nous, mais elle le module aussi à la hausse ou à la baisse). Enfin, l’estime de soi reste pour une grande part une dimension fortement affective de notre personne : elle dépend de notre humeur de base, qu’elle influence fortement »

D’après ces définitions, l’évaluation face à soit même suppose une conscience et une connaissance de soi pour pouvoir poser un jugement, cela implique une dimension cognitive (représentation de soi, capacité à garder en mémoire ces représentations, pouvoir les actualisées). Cette évaluation peut être faite en se comparant à un idéal, en se fondant sur une appréciation de soi-même (« l’être » « personnalisation ») ou en se comparant aux autres (« paraitre », « socialisation »). En effet il existe deux tendances dans les différentes études scientifiques qui concernent l’estime de soi. La première

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