Le réchauffement climatique

I.

Délimitation et intérêt du sujet :

Tout d’abord, le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes (notamment liée aux activités humaines), et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes. Lorsque l’on parle du réchauffement climatique aujourd’hui, il s’agit du phénomène d’augmentation des températures qui se produit sur Terre depuis 100 à 150 ans. Depuis le début de la Révolution Industrielle, les températures moyennes sur terre ont effectivement augmenté plus ou moins régulièrement.

En effet, sur 241 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité, 62 sont menacés de disparition à cause du réchauffement climatique contre 35 en 2014, nous constatons donc une forte augmentation. Parmi ces sites menacés, nous pouvons y trouver la Grande Barriere de Corail.

Effectivement, située dans l’océan Pacifique, la Grande barrière de corail australienne est le plus grand système corallien et la plus grande structure vivante de la planète. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle est l’une des sept merveilles naturelles du monde. Elle s’étend sur 344 400 km2, une superficie immense qui la rend visible depuis l’espace. Sans aucun doute l’une des merveilles du patrimoine écologique mondial, la Grande barrière de corail se compose de 3 000 systèmes différents de récifs, 600 îles tropicales et quelque 300 bancs de corail. Ce dédale d’habitats complexes abrite une incroyable variété de plantes et d'animaux aquatiques, de la vénérable tortue de mer aux poissons de récif en passant par les 134 espèces de requins et de raies et la multitude d’algues marines.

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Localisation du territoire :

Aujourd’hui c’est un enjeu majeur. En effet, en 2015, l’organisme australien Tourism and Events Queensland (TEQ), estimait en effet à 3,3 milliards de dollars australiens (soit environ 2,1 milliards d’euros), les recettes touristiques du Queensland. Ensuite, en 2005, une étude d’Oxford Economics donnait aux récifs coralliens une valeur économique de 51,4 milliards de dollars australiens et évaluait l’impact du blanchiment à 37,7 milliards de dollars australiens : il y aura donc moins d’intérêts touristiques.

De plus, des eaux turquoise, des coraux kaléidoscopiques, une faune et une flore abondante font de la grande barrière l'une des attractions touristiques les plus populaires au monde. En effet, le récif dispose d’une valeur économique incroyable qui représente 6 milliards d’euros par an pour l'économie australienne et génère près de 69 000 emplois à temps plein. Les industries comme le tourisme et la pêche s’appuient sur un récif en bonne santé mais au-delà de l’aspect économique, la grande barrière est avant tout un sanctuaire marin dont l’importance écologique, historique et symbolique est cruciale pour le monde entier.

Néanmoins, si la Grande barrière renferme un trésor de faune et de flore, avec de nombreuses espèces encore méconnues de la science, plusieurs menaces pèsent lourdement sur son écosystème très vulnérable.

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II.

En effet, au cours des trente dernières années, elle a perdu la moitié de sa surface corallienne, la pollution a tué en masse les étoiles de mer “couronne du Christ” et le réchauffement climatique a provoqué des épisodes de blanchissement de coraux à grande échelle.

Effectivement, nous pouvons remarquer que le tourisme australien est en danger à cause de la destruction de la Grande barrière de corail mais aussi à cause des images qui ont choqué le monde entier : celles des incendies qui se sont étendus depuis septembre sur la côte est de l’Australie.

J’ai choisi ce thème d’étude car lors de mon stage en première année de BTS Tourisme à El Nido, aux Philippines, j’ai pu découvrir l’importance des récifs coralliens pour le tourisme de demain.

Dans cette étude, nous verrons comment l’Australie peut-elle conserver son attractivité touristique face à la destruction de la Grande barrière de corail ?

Pour mener à bien cette étude, nous allons d’abord nous intéresser sur les éléments probants de cette problématique. Ensuite nous analyserons les causes pour enfin évoquer les solutions.

Mise en œuvre de l’étude

A. Présentation des étapes successives de la démarche

1. Justificationdusujet

a. La recherche des preuves du problème

Dans un premier temps, il m’a fallu trouver le thème de mon étude. Pour moi, il était très important de traiter un sujet qui me tenait à cœur.

Lors de mon stage en première de BTS Tourisme dans une agence de voyage réceptive aux Philippines, j’ai pu découvrir le monde sous-marin grâce aux prestations touristiques que l’agence proposait. En effet, suite à une expédition de deux jours, j’ai pu pleinement profiter de l’archipel de Palawan, surtout de son récif corallien. J’ai découvert la beauté de ses fonds marins mais également les conséquences non seulement du tourisme de masse mais aussi du réchauffement climatique qui détruisent ces lieux sacrés.

Évidemment, j’ai voulu faire mon étude personnalisée encadrée sur les Philippines mais malgré de nombreuses recherches, je me suis retrouvée avec très peu d’informations sur le territoire. Il a donc fallu que je réagisse, mon dernier recours était

de changer de territoire.

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En effet, ce sujet concernant les récifs coralliens était très important pour moi, il m’est donc venu à l’idée d’étudier le plus grand et le plus important récif du monde : la fameuse Grande Barriere de Corail.

Par la suite, j’ai effectué de nombreuses recherches pour trouver les preuves du problème de la destruction de la Grande Barriere de Corail. Effectivement, toutes les informations que j’ai pu obtenir viennent des sites, des études et des documentaires dont j’ai pu avoir accès grâce à internet.

Enfin, pour avoir un visuel plus clair sur les chiffres que j’ai obtenu, je me suis permise de construire quelques histogrammes à l’aide de

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