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Le Brésil et les firmes multinationales cas

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Par   •  11 Avril 2016  •  Étude de cas  •  1 182 Mots (5 Pages)  •  1 007 Vues

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Le Brésil et les firmes multinationales

Le Brésil est un pays représentant un fort potentiel en terme d'investissement directs à l'étranger, il compte aujourd'hui parmi les cinq destinations préférées des IDE dans le monde depuis 2011. Ces flux d'IDE permettent de financer le déficit courant, lequel ne cesse de se creuser sous le poids du déficit d'épargne structurel auquel fait face le pays.

Un investissement direct à l'étranger c'est l'acquisition ou la création d'une entreprise à l'étranger par une entreprise non résidente dans le pays. Il s'agit d'une acquisition durable c'est-à-dire la recherche d'une influence significative sur la gestion de l'entreprise. L'existence de cette relation est établit d'un lors qu'un investisseur résidant d'une économie (pays) possède directement ou indirectement au moins 10% des droits de vote d'une entreprise résidente dans une autre économie (autres pays).

Une firme multinationale est une entreprise implantée dans différents pays par l'intermédiaire de filiales et qui produit des effets dans plusieurs économies. Une firme multinationale conçoit et organise son activité au niveau mondial.

Dans un premier temps, nous aborderons les investissements directs à l'étranger dans le monde, plus précisément la place du Brésil et de ses firmes multinationales, puis dans un second temps, nous analyserons les critères d'implantations d'une firme au Brésil, et pour clôturer nous traiterons des enjeux des IDE pour les pays d'accueils et pour les pays d'origines.

Pénalisé en 2014 par la faiblesse de la croissance, l'instabilité politique et l'existence de risques géopolitiques élevés, l'investissement des entreprises devrait rebondir dans le monde en 2015. Le Cnuced prévoit une croissance des investissements directs à l'étrangers de (11%) en 2015, à 1400 milliards de dollars.  Cependant l'année dernière, les flux d'IDE ont diminué de (16%), tombant à 1200 milliards de dollars, cette chute moyenne dissimule des disparités impressionnantes, une très forte chute de (- 28%) des IDE vers les pays développés, dont beaucoup étaient en quasi-stagnation économique ; une baisse sensible des flux de capitaux entrants en Amérique latine (-16%) et aux Caraïbes (-14%) ; stagnation en Afrique et dynamisme en Asie (+ 9%), ou l'on bat des records historiques. La Cnuced fait état d'un désinvestissement de grande ampleur aux Etats-Unis. Sans surprise la Chine s'impose comme premier pays bénéficiaire des flux d'IDE et L'Asie comme premier investisseur. Le Brésil quant à lui est un poids lourd parmi les récepteurs d'IDE, le pays à acquis ces 15 dernières années la confiance des investisseurs étrangers et se place désormais parmi les destinations préférées des flux. Faut souligné que le pays ne manque pas d'atouts pour attirer les investisseurs, il bénéficie de matières premières nombreuses et facilement exploitables, d'une économie diversifié et relativement peu vulnérable face aux crises mondiales, et d'un marché vaste puisque le pays ne compte pas loin de 200 millions d'habitants et qu'une véritable classe moyenne s'est développé depuis quelques années. Le pays est donc devenu ainsi le premier destinataire des IDE en Amérique latine, en parallèle les firmes brésiliennes ont connu également une forte expansion et le pays est devenu le 4° investisseur mondial des pays émergents.

Le gouvernement brésilien encourage et favorise les IDE, la plupart des barrières à l'activité des investisseurs étrangers ont été supprimées, en particulier sur les marchés bousiers. Un très grand nombre d'entreprises publiques ont été privatisées et de nombreux secteurs dérégulés au cours des 15 dernières années. Le Pays possède des atouts indéniables qui attire l'intérêt des pays étrangers comme par exemple une économie diversifié, une grande quantité de matières premières et une très grande réserve de main-d'œuvre à tous niveaux d'éducation avec la particularité d'être peu couteux. Malgré ces avantages concurrentiels, le Brésil subit le fléau Asiatique sur certains secteurs d'activités, la cause sont les nombreuses barrières administratives qui nuisent au commerce international et la valorisation du real face au dollars qui réduit mécaniquement la compétitivité du pays. Le code du travail en vigueur est très lourd, impliquant des couts importants pour les entreprises étrangères et maintenant une bonne partie de l'activité nationale dans le secteur informel.

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