L'histoire d'Allan
Étude de cas : L'histoire d'Allan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audra2217 • 12 Septembre 2017 • Étude de cas • 1 193 Mots (5 Pages) • 581 Vues
Il y a plusieurs aspects symptomatiques qui sont ressorti de l’histoire d’Allan. Tout d’abord, Allan est caractérisé par des moments de perte de la réalité. L’évènement ou il a décidé de crever les yeux des huit chevaux est en lien avec le fait qu’il croyait que ceux-ci l’observaient. Un autre évènement relié à son délire est le moment ou Allan se trouve dans son lit. Il décide d’être le cheval qui se fait chevauché tout en se fouettant. Ces évènements l’ont amené à devoir consulter un thérapeute. Lors des rencontres, Allan a tendance à répéter des gestes ainsi qu’à chantonner le même refrain. Ces comportements apparaissent dès qu’il entre dans le bureau du psychiatre. En effet, il fredonne à quelque reprise le refrain « double fraicheur mente super chewing gomme ». À certains moments, Allan a une pensée que l’on qualifierait de diffuse. Il commence à parler au thérapeute du dentifrice et soudainement, il se met à chanter. De plus, son regard est fixe et absent comme s’il était dans un monde autiste. Il est possible de l’observé tout au long de la thérapie lorsque le psychiatre questionne Allan sur les aspects de son enfance. Plus spécifiquement, lorsque celui-ci lui demande s’il se souvient de la première fois qu’il a vu un cheval. Allan répond après une courte absence qu’il ne sait pas. Cet exemple permet d’illustrer entre autre qu’Allan a de la difficulté à ce souvenir des évènements de son enfance. Le thérapeute doit insister pour que celui-ci se remémore davantage des éléments qui l’ont marqué. En intervention, Allan a tendance à répondre au psychiatre d’une façon plus confrontant. Il lui négocie que s’il lui dit une vérité sur lui, il devra à son tour en donner une, car sinon il ne parlera pas. Il a tendance a utilisé le clivage de l’imago en présence du psychiatre. Un moment, il apprécie sa présence de celui-ci et d’autres moments, il trouve que ses techniques ne servent à rien. À certains moments, les propos et les gestes d’Allan, teintés de thèmes de la religion viennent influencés ses actions. Entre autre, il offre au cheval un morceau de sucre en échange du pardon de ses propres pêchés. Il décide par la suite de chevauché le cheval. Pendant ce moment d’extase, Allan s’adresse à lui qu’ensemble, ils ne feront qu’un. Ce passage est relié au fait qu’Allan est dans un monde imaginaire ou il est le personnage principal, le cavalier d’EQUUS. Il se voit comme un être tout puissant dirigeant la bête. En lien avec ses aspects psychodynamiques, il est ressorti qu’au travail, Allan semble bien fonctionner aux yeux de ses collègues. Malgré tout, il reste distant avec les gens, car il ne s’ouvre pas à eux. Allan reste solitaire et indifférent par rapport à développer une relation avec autrui. Personne ne le remarque mais lorsqu’on regarde de plus près, Allan est éveiller par des pulsions sexuelles. En effet, il projette ses fantasmes sur sa propre réalité. Il éprouve un plaisir au contact de son corps nu avec la peau du cheval. Ce qui explique qu’il décidait d’attendre la nuit pour sortir dehors avec le cheval afin que personne ne le voie. Donc, son délire est focalisé davantage sur la partie de la sexualité. L’évènement avec une collègue de travail en témoigne de la confusion sur le plan sexuel. Celui-ci n’a pas été capable d’avoir une relation sexuelle complète avec elle. Cela peut s’expliquer sur le fait qu’Allan voit la tête de l’animal au lieu de celui de l’humain qui est devant lui. Cette fixation à un stade précoce l’a amené
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