Etude de cas: l'entreprise Zarbi
Étude de cas : Etude de cas: l'entreprise Zarbi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sway • 15 Décembre 2012 • Étude de cas • 2 316 Mots (10 Pages) • 1 165 Vues
Après avoir pris connaissance du cas Zarbi et des ressources proposées, vous réaliserez une étude en répondant aux questions suivantes en vous appuyant sur la connaissance du cours.
Analyse du contexte
1. Retrouvez la finalité de l’entreprise Zarbi. Vous présenterez les facteurs qui ont déterminé cette finalité. En quoi s’oppose-t-elle à la finalité défendue par Drucker ?
2. Repérez les dispositifs liés à la responsabilité sociétale de l’entreprise et leur cohérence avec le projet de l’entreprise
Problèmes de management
3. Pour quelles raisons les objectifs de la créatrice et la finalité de l'entreprise constituent-¬ils une source de difficultés?
4. Indiquez pourquoi ces problèmes relèvent du management stratégique.
Solutions argumentées
5. Montrez qu'un Business Plan peut être un outil de pilotage de l'entreprise. Présentez les modalités de mise en oeuvre possibles.
6. Un tableau de bord inspiré des principes de Sloan peut-il être envisagé pour contrôler les performances de l'entreprise ? Justifiez votre réponse.
7. Présentez les avantages que la créatrice pourrait tirer de l’utilisation d’un tableau de bord prospectif.
Annexe 1 : Présentation de l’entreprise ZARBI
L'entreprise Zarbi est une marque franco -¬colombienne de mode éthique créée en 2008 par Sylvia Roth. Elle évoque son entre¬prise dans les propos suivants.
« Zarbi est le nom de la marque de prêt-à-porter féminin que j'ai créée. Je suis Colombienne, en France depuis huit ans. Je me suis lancée, il y a un an. Zarbi cherche à sauvegarder et déve¬lopper la culture artisanale de Colombie, à créer de l'emploi pour des femmes qui n'ont pas forcément fait d'études. Mais ce qui m'intéresse avant tout, c'est la mode. J'ai fait une école de design produit en Colombie. Je suis venue en France faire un DESS en mode. J'ai travaillé pendant cinq ans en conseil dans la mode, pour des marques prestigieuses, au carrefour du design et du marketing. Zarbi, c'est de la maille, des compléments, des cols, des plastrons, des fraises... des pièces qui vont finir une silhouette, un vêtement et typent une tenue. »
«Je voulais tester mon projet. Je ne savais pas comment il pouvait marcher en termes de vente. J'avais besoin de sentir l'impact de mes produits surie marché avant de monter quoi que ce soit, et de mieux comprendre les parties juridiques, fiscales et la gestion. La couveuse(1), c'était idéal et cela a parfai¬tement répondu à mes attentes. J'en suis à ma troisième collection. J'ai huit points de vente, dont le Bon Marché, à Paris, à partir de février prochain. Et puis aussi Topshop à Londres qui fait une édition spéciale de ma marque en mars. »
«Je sors de la couveuse en avril prochain (Ndlr: avril 2008). Je suis en train d'affiner mon business plan. Dans le prêt-à-porter, on a un gros besoin de trésorerie et les prêts sont plus difficiles en ce moment... Mais je suis très contente. J'ai été sélectionnée pour être résidente aux Ateliers de Paris(2). Ma marque commence à être connue. Tout cela me permet de bien aborder la prochaine collection. »
1. L'union des couveuses rassemble des couveuses d'entreprise en France et permet aux futurs créateurs d'entreprise de tester en grandeur réelle leur projet dans un processus d'apprentissage du métier de Chef d'entreprise.
2. L'incubateur des Ateliers de Paris propose différents modes d'accompagnement économique à des por¬teurs de projet, pour une période de six mois renouvelable une fois: local pour un loyer raisonnable, aide dans les différentes démarches administratives et conseils de consultants spécialisés.
Annexe 2 : « Avec un supplément d'âme »
[...] Les collections sont entièrement trico¬tées main par des femmes tisserandes des villages de Tausa et Sutatausa en Colombie. Les matières privilégiées sont le baby alpaga l'hiver et coton bio (certifié SKAL) pour l'été. Au cœur des problématiques de notre époque, Zarbi veut redonner une valeur au vêtement par une produc¬tion soignée et équitable et inciter à une consommation originale et plus intime. Chaque pièce, numérotée et signée par l'artisan qui la réalise, manifeste ainsi d'un travail délicat et soigné lui donnant par là un supplément d'âme, l'aura d'une pièce unique, l'essence d'un objet de valeur.
Si Sylvia vit et travaille à Paris, elle retourne régulièrement en Colombie où elle puise dans une culture populaire, où l'on côtoie l'improbable, pour finalement créer un décor général dissonant et chaleureux, suffisamment ressourçant pour la créa¬trice qui voit dans ce métissage la source d'inspiration à sa création. Mais elle n'en néglige pas moins les codes esthétiques et les courants de la mode tels qu'ils sont affi¬chés dans la cité parisienne. Au contraire, elle puise dans ses compétences acquises au sein de Martine Leherpeur Conseil, où elle a pu collaborer avec de prestigieuses marques telles que Kenzo, Christian Lacroix, Dior ou encore Nike, pour construire une marque très personnelle, comme une passerelle entre ses deux cultures.
Sa première collection Échantillons a reçu le prix Fresh à la jeune création du salon Who's Next en 2008. [...]
Annexe 3 : Propos de Sylvia Roth recueillis par Entrepreneurs Sans Frontières
Quelles ont été tes plus grandes difficultés ?
Je préfère parler de challenges que de diffi¬cultés. Mon plus grand challenge est lié au rythme de production. Dans un marché de la mode où tout doit aller très vite, je fais le pari de la lenteur... ou de redonner une valeur au vête¬ment par une production artisanale, soignée et réfléchie.
Aujourd'hui, Zarbi ne cherche pas à produire selon un rythme excessif. Consciente des limites de production liées aux techniques artisanales (tout est entièrement conçu à la main), et aux logiques de surproduction et de surconsommation qu'imposent les méca¬nismes industriels, Zarbi
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