ÉTUDE DE CAS sur le décrochage scolaire
Étude de cas : ÉTUDE DE CAS sur le décrochage scolaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aziz Alami • 30 Mai 2018 • Étude de cas • 592 Mots (3 Pages) • 892 Vues
ÉTUDE DE CAS
Martine
Humanités/lettres/arts/administration
Martine en est à sa deuxième session et elle apprécie la plupart de ses cours, même si elle rencontre parfois des difficultés et qu’elle n’obtient pas toujours les notes qu’elle voudrait dans ses travaux. Elle a toujours aimé lire et elle trouve qu’elle apprend beaucoup de choses, notamment sur des romans ou des ouvrages qu’elle a lus ou dont elle a déjà entendu parler, ce qui lui donne le goût d’aller plus en profondeur.
Pour ses cours, elle fait les lectures qui sont recommandées et elle utilise d’ailleurs beaucoup son plan de cours pour cibler des sujets sur lesquels elle considère qu’elle devra porter plus d’attention. Elle prend beaucoup de notes parce qu’elle tient à avoir le plus possible d’informations. Elle a pris l’habitude d’ajouter des réflexions personnelles ou des liens qu’elle fait avec des ouvrages qu’elle a lus ou des éléments qu’elle connaît et elle va souvent ensuite les faire valider auprès de son professeur pour s’assurer que ses interprétations sont adéquates.
Pour bien comprendre sa matière, elle a trouvé utile de se faire des tableaux avec certaines parties de matière parce qu’elle trouve que ça la rend plus claire et qu’elle distingue plus facilement les éléments qui sont communs ou différents d’une époque ou d’un style à l’autre.
À l’arrivée d’un examen, elle aime étudier parce qu’elle a confiance en sa capacité de mémoriser de la matière, et, pour elle, la situation d’examen est une sorte de défi dont elle aime les exigences parce qu’elle connaît exactement quelles sont les règles et qu’elle peut s’y conformer plus facilement. Lors de l’examen, à la première lecture des questions, elle préfère procéder à une analyse systématique de chacune d’entre elle avant de tenter de répondre, au lieu d’essayer de la relire plusieurs fois. Cela lui permet d’éviter les pièges qu’elle ne verrait pas par une lecture trop rapide.
Par contre, on remarque des difficultés du côté des travaux écrits. Elle n’a pas de difficultés avec la qualité de la langue écrite, mais elle a toujours trouvé qu’elle manquait d’imagination et que les professeurs donnaient des sujets de travaux trop complexes ou abstraits pour qu’elle puisse bien se les approprier. Quand elle veut commencer un travail, elle survole la consigne pour savoir de quoi il est question. Ensuite, elle relit ses notes de cours, mais il arrive que cela ne lui serve à rien et souvent, elle ne sait pas trop par où commencer.
Elle fait d’autres lectures en cherchant des informations qui pourraient lui permettre de répondre aux questions ou à la description du travail, mais elle ne sait pas toujours si ces informations sont adéquates. Elle prend la peine de photocopier des pages d’ouvrages ou de documents qu’elle consulte, mais quand arrive le moment d’écrire, c’est là qu’elle a l’impression que toutes ses lectures ne lui sont d’aucune utilité. Elle n’a aucune inspiration. Elle est prise la plupart du temps à essayer de produire un texte à la dernière minute et elle a très peu de temps pour se relire.
On lui reproche très souvent de présenter un texte moins bien structuré mais elle ne saurait pas comment mieux le faire parce que ses idées lui viennent pêle-mêle et elle écrit habituellement son travail d’un seul jet. Elle s’assure de bien réviser la qualité de la langue (orthographe, grammaire, syntaxe), mais elle ne voit pas comment elle pourrait améliorer sa production. Parfois, ce n’est qu’après avoir vu ses corrections qu’elle a une idée de ce qu’elle aurait pu ajouter, mais cela demeure toujours un peu vague.
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