Définir et déployer une veille

Question 1) Faire une analyse de chaque élément du plan de veille concurrentielle transmis.

Objectif : "Tout savoir sur les concurrents"

L'objectif est trop général et manque de précision. Il n'est pas réaliste de "tout savoir" sur les concurrents, et un objectif

aussi gros peut diminuer les efforts de veille en rendant la collecte d'informations inefficace.

Un bon objectif de veille doit être spécifique, mesurable, atteignable, pertinent et limité dans le temps (SMART).

L'objectif doit être reformulé pour se concentrer sur des aspects spécifiques de la veille, tels que l'identification des

nouvelles offres des concurrents, la surveillance des innovations, ou l'analyse des stratégies de communication.

Axes de veille : "Concurrents du cabinet"

Cette formulation est trop vague et ne donne aucune indication sur les aspects spécifiques à surveiller chez les

concurrents. Une telle approche risque de générer une surcharge d'informations non pertinentes. Il serait plus intéressant

de définir plusieurs axes de veille distincts, comme par exemple :

• Produits et services : Surveillance des nouvelles offres des concurrents.

• Innovations technologiques : Suivi des nouvelles technologies ou méthodologies adoptées.

• Positionnement stratégique : Analyse des mouvements stratégiques, tels que les partenariats ou les acquisitions.

• Communication et marketing : Étude des campagnes publicitaires, des stratégies de marque…

Mots clés : "Cabinet de conseil" et "Knowledge Management"

Ces mots-clés sont trop génériques et risquent de produire un volume énorme d'informations, souvent non pertinentes.

La veille doit être alimentée par des mots-clés précis et adaptés pour obtenir des résultats plus ciblés. Améliorer les

mots-clés pour qu'ils reflètent mieux les axes de veille spécifiques. Par exemple :

• « Consulting en gestion des connaissances »

• « Solutions de Knowledge Management »

• « Stratégies KM (Knowledge Management) »

• « Concurrents directs de Keolio Consulting »

Sources : "Moteurs de recherche généralistes : Google, Bing, Qwant ; Outils d’alertes : Google Alertes,

Talkwalker Alertes"

Les sources choisies sont de nature généraliste et peuvent manquer de pertinence et de profondeur pour une veille

concurrentielle spécifique au domaine du Knowledge Management. Les outils utilisés sont efficaces pour une veille

basique, mais peuvent être insuffisants pour une surveillance avancée des concurrents. Ajouter des sources spécialisées

et diversifier les types d'outils :

• Réseaux sociaux professionnels : LinkedIn, Twitter pour suivre les tendances en temps réel.

• Blogs spécialisés et forums : Pour des analyses approfondies et des discussions dans le domaine du Knowledge

Management.

• Outils d’intelligence économique : Feedly, Mention, ou encore des bases de données professionnelles comme

ABI/INFORM.

Livrable : "Alertes"

Les alertes peuvent être un moyen efficace de recevoir des mises à jour en temps réel, mais elles peuvent aussi être trop

fréquentes ou non pertinentes, ce qui entraine une surcharge d'informations (information overload). Le simple fait de

recevoir des alertes ne garantit pas que les informations seront bien analysées ou mises en perspective :

• Centraliser les alertes dans un tableau de bord où elles sont triées, analysées et mises en contexte.

• Compléter les alertes par des rapports synthétiques réguliers qui analysent les tendances et proposent des

recommandations stratégiques.

Question 2) Identifier les risques liés à la mise en œuvre de ce plan de veille et les actions à

prendre pour les éviter ou les minimiser

Surcharge d'informations (Information Overload) :

La veille concurrentielle peut générer une quantité massive d'informations, particulièrement si les mots-clés sont trop

généraux ou les sources mal ciblées.

Cela peut conduire à une paralysie par l'analyse où il devient difficile de distinguer les informations cruciales des

données superflues.

Actions à prendre :

• Affiner les mots-clés : Utiliser des mots-clés spécifiques et des filtres pour réduire le bruit informationnel.

• Utiliser des outils de curation

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