Vélo à assistance électrique

INTRO

Le VAE est un vélo à « assistance » électrique, cette assistance ne se déclenche que lorsque l’utilisateur actionne le pédalier. Les capteurs situés dans celui-ci transmettent l’information à l’ordinateur de bord qui se charge de mettre en marche le moteur. En cas d’arrêt de pédalage ou de freinage, le moteur se coupe instantanément, ce qui fait répondre le VAE aux mêmes exigences que le vélo classique et non au cyclomoteur.

En termes de mobilité quotidienne, la voiture est, en France, le mode de transport privilégié (76% des français ruraux et 55% des citadins en 2008, selon Linternaute). Malgré cela, confrontés à d’incessants problèmes liés à l’utilisation de la voiture (carburant, entretien, parking payant, bouchons, etc…), les français adoptent de plus en plus le VAE qui quant à lui ne propose aucun de ces inconvénients.

Le principal inconvénient qui pourrait encore rebuter les nouveaux clients est son prix relativement élevé. Compris entre 800€ et 3000€ (différence entre le bas de gamme et le haut de gamme), ce qui se trouve être un prix nettement supérieur à un vélo classique (environ 300€ en moyenne selon l’Observatoire du cycle), il n’en reste pas moins onéreux pour des trajets domicile-travail que la voiture. De plus, d’après une étude du bureau de recherche 6t (voir ci-dessous), le VAE reste le moyen de transport le plus rapide et le plus fluide en milieu urbain.

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« Vitesse moyenne de déplacement à VAE calculée à partir des résultats du sondage comparée à la vitesse moyenne de déplacement par mode de transport dans quelques grandes villes européennes. » (Image 6t-bureau de recherche, 2014)

        En France, en 2014, près de 78 000 VAE ont été vendus, cela représente une croissance de plus de 30% en un an, ce qui montre une croissance certes très forte mais sur un volume de vente assez faible comparé au secteur du vélo en France pour 3 000 000 de vélos vendus en 2O14 (le VAE représente seulement 2,7% des ventes totales de vélos), et aux autres pays de l’UE tel que les Pays-Bas ou le VAE représente 20% des ventes de vélos (220 000 VAE vendus).

        Le marché français est encore en phase d’expérimentation, jeune et inexploité, il s’avère être une source d’opportunités grandissantes comme nous allons le voir plus au loin.

http://www.linternaute.com/auto/magazine/l-automobile-en-10-chiffres-cles/76-et-55.shtml

http://univelo.fr/Marche-Francais/0125.html

http://www.economiematin.fr/news-le-velo-a-assistance-electrique-decolle-mais-tres-doucement-le-marche-et-quelques-reperes-techniques-

Analyse de la concurrence

Menace des nouveaux entrants :

        Actuellement, personne ne peut avoir l’intention d’ouvrir un magasin de VAE sans un minimum de compétences et de ressources. Malgré cela, le marché est en pleine explosion et attire donc beaucoup de potentiels concurrents. Il est nécessaire d’établir des barrières à l’entrée.

• Barrières Compétences : Le marché évolue sans cesse, et dans ce sens innove régulièrement, dont des innovations radicales qui peuvent à tout moment changer la donne dans les parts de marchés convoitées. De ce fait il est nécessaire d’effectuer une veille technologique constante.
• Barrières Commerciales : Si établir des contrats exclusifs est pour l’instant non envisageable, améliorer son service après-vente et ses conseils clients est impératif.
• Barrières Financières : L’investissement de départ est pour l’instant une des principales barrières à l’entrée car ouvrir un magasin de VAE demande des ressources assez élevées, il faut prendre en compte le/les local (aux), le personnel et les marchandises suivant les VAE.

Pouvoir de négociation des fournisseurs :

        Les fournisseurs disposent d’un très fort pouvoir de négociation car ils représentent un oligopole international sur la vente des batteries. Malgré tout ils ne s’en servent pas car le marché qui les intéresse est celui de la voiture électrique en grande majorité.

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