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Roumanie, Roumain

Commentaire d'oeuvre : Roumanie, Roumain. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 142 Mots (5 Pages)  •  636 Vues

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La Roumanie, en roumain : România, est un État d’Europe centrale, le 7e pays le plus peuplé de l’Union européenne et le 9e par sa superficie, soit 238 391 kilomètres carrés. Située en Europe centrale et orientale, sa géographie s'articule autour des Carpates, du Danube et de la mer Noire. Elle est frontalière de la Hongrie, de l'Ukraine, de la Moldavie, de la Bulgarie et de la Serbie.

L'État roumain moderne, pensé au début du XIXe siècle, est issu de la réunion des anciennes principautés médiévales : Valachie, Moldavie (1859) et Transylvanie (1918). Son territoire actuel date du milieu du XXe siècle (voir l'article « Vieux Royaume »). Les Roumains, dont la langue est latine, se considèrent comme héritiers de l'ancienne Dacie (pays des Thraces du nord, conquis par l'empereur romain Trajan en 106) et de l'Empire romain. Une autre composante de l'identité roumaine provient de l'Empire byzantin, dont les Roumains ont hérité leur tradition religieuse, majoritairement chrétienne orthodoxe. À l'époque moderne, c'est la France des Lumières qui a inspiré, en 1859, la création de la Roumanie moderne, avec ses idéaux d'émancipation et de progrès, qui traduisent une troisième composante de l'identité roumaine : la composante révolutionnaire4, manifeste par le drapeau et l'hymne. La monarchie constitutionnelle initiale a évolué en démocratie parlementaire entre 1918 et 1938, puis un régime autocratique s’est installé, suivi par deux totalitarismes : fascisme des années 1940, et communisme de type soviétique dans la seconde moitié du XXe siècle, jusqu’à la « Libération » de 1989 (Eliberarea : chute de la dictature communiste).

Pendant la transition, qui se conclut par l’adhésion à l’Union européenne le 1er janvier 2007, la Roumanie a rejoint l’OTAN, tout en gardant ses relations privilégiées, héritées du régime communiste, avec les pays du Tiers-monde, avec ceux de l’ancien pacte de Varsovie et avec la Chine. Pendant cette période intermédiaire, la nomenklatura ex-communiste s’est maintenue aux affaires en adoptant le nationalisme, le libéralisme et la démocratie comme idéologies de rechange. Un nombre important d’entreprises et d’entrepreneurs ont alors émergé, mais seul un petit nombre a perduré ; la plupart de ceux qui ont prospéré se sont vus acheter leurs

România, nom du pays, est un néologisme du XIXe siècle, mais il s’appuie sur le nom par lequel les locuteurs de la langue roumaine se désignaient depuis leurs origines, et qui est attesté par écrit depuis le XVIe siècle. Cet endonyme de români est relié à l'Empire appelé aujourd'hui byzantin, mais dont le nom réel et officiel était Ρωμανία (Romania, de Rome, ancienne capitale de l’Empire romain). Jusqu'au XIXe siècle, les chrétiens orthodoxes se définissaient comme Ρωμαίοι (Roméi) ou Ρωμιοί (Romiii)5, et non Έλληνες (Hellènes, mot qui ne désignait alors que les païens antiques), et encore moins Βυζαντινοί (Byzantins, mot inventé par Hieronymus Wolf en 1557). En fait, tous les habitants de l’Empire romain d'Orient se définissaient comme Ρωμαίοι (Romées), qu’ils fussent albanais, arméniens, aroumains, grecs ou roumains. Ce n’est que peu avant leur guerre d’indépendance que les Grecs, toujours qualifiés de « Roumis » par les Turcs, vont commencer à se désigner comme Έλληνες (Hellènes), tandis que Roumains et Aroumains sont désignés par l’exonyme « Valaques ».

L’endonyme români, par lequel s’identifiaient les roumanophones, ne désignait pas, au Moyen Âge, une nationalité, mais simplement une origine et une langue communes (limba românească6). Les roumanophones s'identifiaient aussi par leur origine géographique :

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