Manque de stabilité dans le paysage économique

Le manque de stabilité du paysage économique, mais aussi les mesures de redressions qui se sont prouvées insuffisantes et inefficaces ont accentué la dégradation de l’environnement social. Une radiographie réaliste de l’actuelle situation, en prenant en compte les indicateurs macroéconomiques (l’accentuation du chômage, la stagnation économique) démontre l’existence d’une forte vulnérabilité socio-économique au niveau global, d’où la nécessité de changer le status-quo.

La Commission se focalisera, inter alia, sur l’amélioration de la situation des jeunes. Dans ce sens, s’impose l’adoption d’un plan avec trois axes de développement : sécurité et protection sociale, engagement civique, formation académique et professionnelle. Le premier pilier propose des solutions concentrées sur la facilitation de l’accès pour les jeunes aux services médicaux, en se focalisant sur la problème HIV/SIDA où la réaffirmation de l’importance des campagnes de prévention, screening et dépistage, mais aussi l’importance des programmes de réinsertion sociale sont nécessaires. La problématique de la sécurité soulève aussi la nécessité de coordonner les efforts intergouvernementaux afin de renforcer la législation contre la pornographie infantile, l’exploitation des mineurs et le trafic des êtres humains. En ce qui concerne le chômage parmi les jeunes, les états membres doivent être encouragés à offrir des facilités pour les firmes qui vont les emboucher, en parallèle avec la création des programmes nationaux pour stimuler l’esprit entrepreneurial. L’importance majeure de ce sujet demande l’établissement d’une sous-commission spéciale pour mieux coordonner les efforts entrainés par l’implémentation du plan élaboré.

Le deuxième pilier promeut l’assimilation des valeurs démocratiques et la citoyenneté active. Ainsi, il est important d’encourager le volontariat par la création d’un cadre légal qui doit offrir la possibilité de considérer l’activité du bénévolat comme une expérience professionnelle. En même temps avec le support accordé aux structures représentatives qui existent déjà, les jeunes doivent être impliqués dans la prise de décision par la création d’un réseau de forums, sous la tutelle de l’ONU, qui va regrouper au niveau local les représentants de l’administration et les leaders des jeunes. Finalement, le troisième axe de développement encourage, d’un coté, les programmes de trainings qui développent les compétences transversales, et d’autre côté, la facilitation de l’accès aux nouvelles technologies informationnelles par le développement de l’infrastructure. En outre, la réduction de l’analphabétisme classique et fonctionnel, mais aussi la problématique de l’accès de jeunes filles à l’éducation complètent l’agenda de la Commission.

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