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Les Bleus Doivent Rebondir

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Par   •  30 Août 2014  •  572 Mots (3 Pages)  •  676 Vues

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La crainte existait, et il ne faut pas la nier, que l'équipe de France débute la Coupe du monde par une rouste. Pourquoi ? Parce qu'en face se présentait du lourd. Le Brésil n'est pas le pays le plus réputé de la galaxie basket mais il a mis cette année toutes ses planètes dans le même axe et notamment son trio de pivots tous titulaires en NBA, Nene Hilario (Washington), Tiago Splitter (San Antonio) et Anderson Varejao (Cleveland). Ceci étant rappelé, on peut donc juger cette défaite pour ce qu'elle est : une déception, évidemment, d'autant que les Bleus ont été dans le coup jusqu'au bout, mais pas une alerte, loin de là. «Aucune inquiétude, non», a placidement répondu le capitaine Boris Diaw sur Canal+Sport après match, ce qui est dans son caractère, mais correspond à la réalité.Cette défaite en serait même rassurante, autant que puisse l'être un revers bien sûr. Tout le monde savait que les Bleus auraient des difficultés an attaque, puisqu'il leur manque leur alpha, leur omega et à peu près toutes les lettres de l'alphabet grec en l'absence de Tony Parker. Ils en ont eues : ils ont perdu pas mal de ballons (16), en tout cas bien plus qu'ils ne donnaient de passes décisives (9) ; ils ont tardé à obtenir des lancers-francs (0/1 à la mi-temps mais 13/16 au final) et ils n'ont pas toujours trouvé le bon joueur au bon moment. Que Thomas Heurtel se retrouve plusieurs fois à tenter des tirs dans la dernière minute n'était sans doute pas prévu au programme. Il faut espérer que si le match est aussi serré dimanche face à la Serbie, Nicolas Batum les prendra. C'est son rôle.

Diaw : «On doit faire des matches quasi parfaits, on n'a pas de marge» Néanmoins, l'équipe de France sait qu'elle tirera son salut de sa défense, et ce qu'elle a proposé dans ce secteur a été d'entrée de jeu intéressant - si l'on oublie les difficultés rencontrées face au formidable Marcelinho Huertas (16 points), maître du jeu à deux. Ça ne veut pas dire que ça durera mais c'est un excellent signal. Cela a permis aux Français de faire la course en tête en début de match (16-7, 8e), quand elle avait un peu d'adresse à trois points (6/19 au final), puis de rester toujours sous la barre des dix points de retard quand elle pétouillait en attaque, et enfin de tenter un dernier run pour la victoire après avoir été reléguée à trois possessions (54-46, 35e). C'est ce qui permet à Diaw de dire que l'équipe «est bien entrée dans la "compet".»

«On a fourni un match complet, mais pas assez, ajoutait Diaw, qui a assumé ses responsabilités en haussant clairement le ton dans le quatrième quart-temps. On doit faire des matches quasi parfaits, on n'a pas de marge». Il est bien beau d'envoyer des signes positifs, mais il est mieux en effet de gagner des matches. Ce qui ne va pas toujours être simple avec des éléments qui ont beaucoup à apprendre du très haut niveau, à l'image d'Evan Fournier ou du vaillant Rudy Gobert. Et cela ne vas encore pas être coton dimanche face aux Serbes, qui risquent encore de montrer que les Bleus sont très courts au rebond (39 à 26 pour les Brésiliens), surtout sans Ian Mahinmi. Ça n'empêchera peut-être pas d'aller en huitièmes de finale mais décidément, le groupe A est un

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