Zadig Appendice Les Yeux Bleus, Voltaire
Recherche de Documents : Zadig Appendice Les Yeux Bleus, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jimmybbbg • 28 Avril 2013 • 749 Mots (3 Pages) • 4 706 Vues
Commentaire Zadig, Les Yeux Bleus, Voltaire
J’ai étudié l’appendice des Yeux Bleus qui termine le conte philosophique et oriental de Voltaire, Zadig. Cet appendice reprend les idées de Voltaire à propos de la difficulté pour l’homme de trouver le bonheur, idées présentées tout au long du conte.
Ainsi on se demandera comment l’auteur dénonce les défauts de son époque et comment démontre-t-il que le bonheur est inaccessible.
C’est pourquoi, en suivant le découpage du texte, on étudiera dans un premier temps le point de vue de Voltaire sur l’amour et les femmes, puis dans un second temps son point de vue sur le fanatisme religieux et sur la guerre pour finir avec son point de vue sur les hommes puissants.
Au début, le roi Nabussan demande à Zadig de lui trouver une femme qui l’aime pour sa personne et non pour son statut et son argent. Dans cet extrait Voltaire caricature les femmes et estime qu’elles sont d’abord attirées par l’argent (les bossus), puis ensuite par l’esthétique (les pages) et enfin par la sagesse caractérisée par les bonzes. Ici, on constate une gradation dans le vocabulaire : l.31 « Les bossus furent heureux dès le premier jour » (très rapidement), l.32« Les pages ne triomphèrent que plus tard », l.35 « les dévotes se rendirent enfin » (on observe une résistance). Une seule femme sur 100 à toutes les qualités. (l.60 « elle était pleine de talents et de vertus »)
L’histoire pourrait s’arrêter là, mais il y a un problème, elle a les yeux bleus. Le roi n’a donc pas le droit de l’épouser. (l.63-70)
Ce texte nous apprend la toute-puissance d’une religion absurde. Ici, Voltaire parle des bonzes, mais il s’agit pour lui de toutes les religions lorsqu’elles tombent dans le fanatisme. Le vocabulaire insiste en augmentant montrant les risques que le roi encourt à cause des yeux bleus. (l.71-74 « on disait publiquement que les derniers jours du royaume étaient arrivés, que l’abomination était à son comble, que toute la nature était menacée d’un événement sinistre »). Il y a aussi une accumulation « les bossus, les financiers, les bonzes et les brunes » à la ligne 73, accentuent le fait que tout le monde est insatisfait et qu'on prévoit des mauvaises choses à cause du roi. Le pays est désorganisé et des ennemis en profitent pour l’envahir.
Le roi demande à Zadig de l’aider afin d’obtenir un soutien financier des bonzes (l.87-95).
Ce passage montre bien la force des religieux qui peuvent déclencher une guerre et ne font rien, sauf des prières, pour l’arrêter. L’ironie de voltaire est toujours présente dans la manière dont Nabussan répond aux bonzes qui lui demandent son aide, c’est-à-dire, par des prières comme les bonzes l’avait fait auparavant.
Tous ceux qui ont des reproches contre Zadig, se liguent pour le perdre aux yeux du roi (l.102-104). Pour Voltaire, l’ingratitude humaine est une certitude. Ce passage s’inscrit parfaitement dans le titre du livre « La Destinée ». Chaque fois que Zadig se comporte comme un homme d’honneur, censé et généreux, il se crée des ennuis. Il est donc condamné à fuir et à poursuive un
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