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Le jiu-jitsu Brésilien

Étude de cas : Le jiu-jitsu Brésilien. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Octobre 2012  •  Étude de cas  •  2 147 Mots (9 Pages)  •  651 Vues

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Le jiu-jitsu brésilien, dont l'école principale est le Gracie jiu-jitsu, est un art martial brésilien dérivé de techniques de Judo[citation nécessaire] et de ju-jitsu importées du Japon au Brésil par Mitsuyo Maéda vers 1920, puis développé par la famille Gracie. C'est un art martial jeune et en permanente évolution. Bien que peu médiatisé en Europe, il est réputé au Brésil, aux États-Unis et au Japon. Le jiu-jitsu brésilien est une lutte en prédominance au sol se pratiquant traditionnellement avec un keikogi (souvent improprement appelé kimono). Chaque technique de finalisation se termine soit par un étranglement soit par une clef articulaire (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville).

Sommaire [masquer]

1 Histoire

2 Technique

3 Ceintures

3.1 Enfants (14 ans et moins)

3.2 Adultes (15 ans et plus)

3.3 Degrés de la ceinture noire (19 ans et plus)

4 Attribution des points

4.1 Passage de garde : 3 points

4.2 Projections : 2 points

4.3 Renversements : 2 points

4.4 Le passage en position montée : 4 points

4.5 Le genou sur estomac : 2 points

4.6 Passage dans le dos : 4 points

4.7 Situations particulières

5 Les plus grands compétiteurs de jiu-jitsu brésilien

6 Les Champions du Monde ceinture noire 2005

6.1 CBJJ Mundials

6.2 CBJJO Copa Do Mundo

7 Les Champions du Monde IBJJF en ceinture noire[4]

7.1 2007

7.2 2008

7.3 2009

8 Notes et références

9 Annexes

9.1 Articles connexes

9.2 Liens externes

9.3 Bibliographie

Histoire[modifier]

Mitsuyo Maéda, né au Japon en 1879, pratiqua d'abord le sumo, avant d'entrer au Kodokan (école de judo de Jigoro Kano créée en 1882) en 1897. En 1904, alors 4e dan de judo, il partit aux États-Unis, avec Tsunéjiro Tomita, pour faire la démonstration de cette nouvelle discipline en affrontant des lutteurs. Il effectua un premier séjour au Brésil en 1907, puis en 1914 (à Belém), et participa à l'établissement de la colonie japonaise au Brésil en 1920. Au cours de ces séjours au Brésil, il participa à des combats de lutte libre (vale-tudo) pour montrer la supériorité du Kodokan (école de judo fondée par Jigoro Kano) et pour gagner un peu d'argent. Il fut alors surnommé « Conde Koma ». Durant cette période, il fut aidé par Gastão Gracie, descendant d'une famille écossaise. En remerciement, il enseigna l'art du combat à son fils, Carlos Gracie, qui l'enseigna à son tour à ses frères, Oswaldo, Gastão Jr, George Jr (Gastao et Cesalina Gracie avaient huit fils). Devenu leader du clan Gracie, le jeune élève Carlos qui était attiré par le combat réel modifia rapidement les techniques apprises par le comte Koma pour l'adapter à la réalité brésilienne. Carlos Gracie commença à tester lui-même ses techniques en lançant lui aussi des défis. Carlos Gracie avait la réputation de combattre n'importe qui, sans distinction de taille ou de poids. Il demeura invaincu et devint une légende au Brésil.

Helio Gracie était un autre frère de Carlos, mais le médecin lui avait déconseillé de pratiquer, en raison de sa santé fragile et il se contentait donc de regarder et d'écouter l'enseignement de son frère. À l'âge de 16 ans, il remplaça Carlos lors d'un cours, en se servant de ce qu'il avait mémorisé. Il commença ainsi la pratique du ju-jitsu, mais repensa le ju-jitsu traditionnel avec l'esprit brésilien et adapta les mouvement à sa propre physionomie, étant de petit gabarit (1m65, 64 kg). Il créa ainsi un art martial propre, qui reste jeune par rapport à son ancêtre japonais. Une première tentative d'imposer cet art martial face à l'école japonaise échoua ainsi en 1951, avec la défaite d'Helio Gracie face au champion du Japon de Judo, Masahiko Kimura. Celui-ci récidivait 8 ans plus tard en venant à bout de Santana, champion de Gracie jiu-Jitsu (1 victoire et 1 nul).

Aujourd'hui, des Académies de jiu-jitsu brésilien se sont créées un peu partout, chaque membre de la famille Gracie dirigeant sa propre académie (ou presque), même si le nombre de pratiquants reste restreint en Europe.

Technique[modifier]

Contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le ju-jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique et où le gabarit joue moins. L'expérience montre en outre que les bagarres de rue entre deux adversaires se terminent souvent au sol (sachant malgré tout qu'elles commencent toujours debout).

Cela s'avère d'autant plus juste si l'un des deux adversaires a fait le choix de combattre au sol. En effet, on peut souvent forcer un adversaire à aller au sol, alors qu'en revanche on ne peut jamais obliger l'autre à combattre debout.

Dès lors, la victoire dans un combat libre entre deux adversaires passe généralement par une maîtrise des techniques de combat au sol. Il en résulte une place nettement moins importante laissée en matière de projections ou de techniques de frappe du jiu-jitsu brésilien par rapport aux autres arts martiaux.

Ainsi de nombreux jiu-jitsukas affrontent lors de combats libres, des lutteurs, des boxeurs ou des karatékas dans le cadre de compétitions internationales telles que le Pride ou l'Ultimate Fighting Championship, et s'imposent comme de redoutables combattants. Même si les jiu-jitsukas se font amener au sol, et se retrouvent à combattre dos au sol, il s'agit d'une position (appelée dans la garde) intéressante en pur jiu-jitsu brésilien qu'il faut savoir maîtriser en combat libre.

Tout comme au sambo, les pratiquants du jiu-jitsu brésilien pratiquent le combat au sol total. Ils ont à leur

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