Le dopage dans le monde du Football
Recherche de Documents : Le dopage dans le monde du Football. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Janvier 2014 • 450 Mots (2 Pages) • 733 Vues
La Suisse aimerait bien avoir des fédérations sportives internationales propres et a entrepris de renforcer son droit pénal contre la corruption. Au coeur de son projet, le Département de la Justice serait habilité a engagé des poursuites contre les personnes soupçonnées d'avoir perçu des pots de vin et autres avantages. Et les fonctionnaires des fédérations n'y échapperaient pas.
Il ne faudrait donc plus de plainte d'une victime pour lancer la procédure, ce qui n'arrive pratiquement jamais, et ce même si le ministère public a connaissance du dossier, explique le Tages Anzeiger.
Peu d'impulsions contre la corruption
La FIFA a tout de suite réagi, estimant être directement visée par cette révision, alors que d'autres, comme le CIO, ont préféré ne pas s'exprimer. Dans sa prise de position signée par son Secrétaire général Jérôme Valcke, la FIFA rappelle qu'elle a déjà engagé diverses réformes internes.
Mais le Secrétaire général omet de dire que seuls les fonctionnaires impliqués dans des scandales de corruption sont poursuivis, et non pas leur fédération. Transparency International Suisse déplore ainsi qu'ait été abandonnée l'idée d'une amende de cinq millions de francs pour les deux parties. «Il est regrettable que le Département de la Justice ne sévisse pas plus fortement contre les fédérations sportives après les divers scandales de corruption», souligne son président Jean-Pierre Méan.
Pour lui, ces fédérations donnent toujours l'impression que le sommet est corrompu et sans une condamnation pénale, il y a fort à parier que ces organisations ne prennent que peu de mesures pour circonscrire la prébende.
C'est l'association qui est lésée
Un avis que l'Office fédéral du Sport (OFSPO) n'est pas loin de partager dans une note où il suggère l'introduction d'une responsabilité pénale des fédérations sportives. Dans son rapport «Sport. Lutte contre la corruption et matchs truqués» approuvé en novembre 2012 par le Conseil fédéral, l'office y soulignait l'importance de l'harmonisation et l'imposition des systèmes de bonne gouvernance, nécessaires à tous les niveaux du sport organisé.
Le DFJP ne le nie pas, estimant que des amendes pourrait provoquer un «effet dissuasif supplémentaire» mais il repousse néanmoins tout durcissement pénal, estimant que dans un cas de corruption d'un fonctionnaire ou d'un employé, c'est l'association ou à l'entreprise qui serait lésée.
S'attaquer aux paris truqués
Le DFPJ renvoie également la balle à l'OFSPO et souligne que la pénalisation de ces fédérations sportives doit s'inscrire dans les mesures qui seront décidées avec le rapport sur le sport. Ce dont doit s'acquitter le DDPS, département de tutelle de l'OFSPOU.
L'Office des Sports a d'autres projets, ainsi que le confirme un porte-parole, comme s'attaquer aux paris truqués. Et estime
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