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La Pratique Du Taekwondo Chez L'enfant

Mémoire : La Pratique Du Taekwondo Chez L'enfant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Juin 2014  •  1 680 Mots (7 Pages)  •  2 187 Vues

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Introduction

Art Martial traditionnel coréen, le TAEKWONDO consiste à maîtriser diverses techniques de défense, contre une ou plusieurs attaques, à l’aide des pieds et des poings nus, ou avec l’ensemble du corps. Mais aussi et surtout une philosophie et un code de conduite basé sur la patience, le courage, la maîtrise de soi, la modestie et le respect d’autrui. C’est un art qui permet d’acquérir la faculté de concentration et le perfectionnement physique, notamment au niveau de l’équilibre et de la souplesse du corps. Tout en développant Force et Vitesse, le TAEKWONDO améliore le fonctionnement du cœur et la respiration (épanouit le corps). Par ce fait, il génère une plus grande confiance en soi dans tous les domaines aussi bien physiques, qu’intellectuels.

Les cours de TAEKWONDO dispensés par un Maitre qui en maitrise les fondements et les techniques sont également pour les enfants une école de développement personnel chez l’enfant, mais aussi une école de modestie et de politesse à l’égard de ses interlocuteurs, qui permet d’inspirer chez l’enfant, confiance et respect, et d’affronter l’injustice morale avec courage. Son application sportive destinée à l’origine à un simple test d’auto-évaluation technique, connaît un succès tel qu’il est désormais un sport Olympique depuis les jeux olympique de Sydney en Septembre 2000.

1. L’âge idéal pour débuter le taekwondo

Pourquoi tant d'enfants, même nos tout petits qui ont à peine 5 ans, veulent-ils pratiquer le taekwondo ?

Il est évident que les parents aident à choisir l'activité sportive de leur enfant. Ils savent que pratiquer un sport régulièrement et dans de bonnes conditions est un atout pour l'évolution physique et mentale de l'enfant (de l'adulte aussi!).

En réalité, il n’y a presqu’aucune limite d’âge à la pratique du taekwondo. Pour autant que l’individu ne souffre pas d’un handicap physique majeur, il peut s’adonner à cet art dans la mesure et le respect des limitations dues à son âge. Évidemment, elles vont varier d’une personne à l’autre. L’enfant pourra commencer son apprentissage lorsque ses parents le jugeront capable d’éloignement parental. De plus, il doit posséder une capacité minimale de soutenir son attention.

Ainsi donc, l’âge idéal pour débuter varie, d’un enfant à l’autre, selon son développement psychomoteur. En général, nous recommandons l’âge de cinq ans. Mais il y a toujours des exceptions. Certains enfants possèdent un développement exceptionnel à l’âge de quatre ans ou parfois même à trois. Cependant, nous suggérons aux parents de ne pas presser l’enfant et de prendre leur temps. Lorsqu’on le pousse trop, il se décourage facilement et cesse de s’amuser. Il ne faut pas oublier que la seule façon de maintenir son intérêt est de rendre la pratique du taekwondo amusante. Ainsi, l’enfant apprend qu’il est possible d’être discipliné et sérieux tout en s’amusant.

2. Que chercher les enfants au club de taekwondo ?

S'amuser ? Gagner ? S'améliorer ? Être en forme ? Le plaisir de la compétition? Faire de l'exercice ? Faire partie d'un groupe ? Sont-ils fiers de leurs progrès ? Sont-ils intrigués par cet art martial, ses rituels et sa philosophie ? Veulent-ils se mesurer à d'autres, à eux-mêmes ? Ou ont-ils simplement envie de passer un bon moment ?

3. L’enfant doit venir au club avec plaisir.

L’utilisation de son corps dans des séries de mouvements naturels amène à un développement harmonieux de ses muscles et de sa souplesse. Au fur et à mesure de ses progrès techniques, il acquiert confiance en lui. Vers huit ou dix ans, une grande partie des enfants souhaite participer aux différentes compétitions organisées à leur intention, avec des règles mises au point pour éviter tout accident.

4. L’important étant de ne jamais les y forcer.

Leur participation au combat sportif, sous le contrôle d’animateurs compétents et formés plus spécialement à l’enseignement aux enfants, doit permettre de leur apprendre à surmonter une défaite dans la dignité et à accepter une victoire dans ce qu’elle a d’éphémère et de relatif.

5. Pour apprendre, nous avons besoin d'un professeur, mais aussi d'un partenaire.

L'un vous enseigne une technique et vous corrige; avec l'autre vous allez essayer cette technique pour voir si ça fonctionne ou pas. L’entraide, la bonne volonté et l’amitié sont indispensables. Faire donc preuve de gentillesse et d'attention envers les uns et les autres et ne pas oublier qu’au dojan, se voir pour essayer et progresser ensemble est un facteur de rapprochement qui est quotidiennement enseigné aux enfants. Pratiqué dans la bonne humeur, l'entraînement est plus agréable. Ce qui donne envie aux enfants de venir souvent et de progresser plus vite.

6. Le bon esprit du maitre et des instructeurs.

Le maitre et les instructeurs doivent avoir conscience qu’ils ont, eux aussi, à progresser : la "voie" des arts martiaux enseigne à ce sujet, que « l’apprentissage d’un art martial dure toute une vie! » mais à cet égare, les maitres et instructeurs ont déjà fait un bon bout de chemin et doivent par conséquent, donner le meilleur d'eux-mêmes et de leur temps pour que les enfants deviennent de bons sportifs. Ce faisant les maitres et instructeurs doivent encourager les enfants en leur accordant beaucoup d’attention pendant les cours et une écoute toujours attentive.

7. Patience, discipline et concentration.

La maitrise de tout art martial demande au pratiquant de donnez chaque fois qu’il le peut, le meilleur de lui-même. Cela dit, pour développer un tel état d’esprit chez l’enfant, l’enseignement du taekowndo doit

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