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Interview : sur le match de l'Italie

TD : Interview : sur le match de l'Italie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2012  •  TD  •  474 Mots (2 Pages)  •  1 278 Vues

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«Reproduire tout ce qu'on a bien fait à Madrid»

Confirmer, c'est précisément ce que vous attendez de ce match amical en Italie ?

Oui, on va voir si on peut le faire. L'idée, c'est de reproduire tout ce qu'on a bien fait à Madrid. Ça ne sera pas le même adversaire, ni les mêmes qualités. Ce sera à nous de nous adapter rapidement.

Quelle importance faut-il accorder à un ce match alors que des échéances importantes vous attendent en club ?

En face, ce sont quand même les vice-champions d'Europe. Et puis, de toute façon, quand tu portes le maillot de l'équipe de France, il n'y a pas de match amical. On va essayer de se donner les moyens de revenir avec un bon résultat.

«Quand tu fais de bonnes performances, qu'elles sont vues, automatiquement, les regards peuvent changer. Maintenant, moi, je suis resté le même, j'ai continué à travailler.»En avez-vous parlé avec Salvatore Sirigu et Marco Verratti ?

On s'est un peu chambré. Des Italie-France, c'est toujours particulier, il y a toujours une certaine rivalité.

Carlo Ancelotti a pronostiqué un 2-2. Il vous voit marquer.

Ah bon ? Il a dit ça quand ? Ça devait être avant le match à Montpellier (Rires).

Ce match excepté, vous restiez sur de solides prestations, notamment à Vicente-Calderon. Sentez-vous que le regard sur vous a changé depuis ce nul décroché en Espagne ?

(Il réfléchit). Oui, c'est sûr. Quand tu fais de bonnes performances, qu'elles sont vues, automatiquement, les regards peuvent changer. Maintenant, moi, je suis resté le même, j'ai continué à travailler. Dans une saison, il y a toujours des hauts, mais il y a aussi des bas. Il ne faut jamais se contenter de ce qu'on peut faire, et toujours chercher à aller plus haut.

«Chaque sélection comme si c'était ma première»

A Paris, beaucoup se seraient noyés sous la concurrence, pas vous. Vous donnez même l'impression d'être encore plus fort.

Oui, j'ai progressé dans certains domaines : dans mon jeu vers l'avant, dans mon positionnement. Le fait de côtoyer des joueurs de très haut niveau m'oblige aussi à toujours hausser mon niveau de jeu à l'entraînement. Et puis, il y a l'expérience. Cette année, je joue la Ligue des champions. Ce n'était pas le cas la saison passée, ni la précédente. Tous ces petits trucs font que j'ai franchi un cap.

L'objectif, désormais, c'est de vous imposer en équipe de France ?

Aujourd'hui, je suis là, mais il ne faut pas non plus oublier qu'il y a des blessures : Rio Mavuba, Abou Diaby... Ça a permis de voir qu'on pouvait compter sur d'autres joueurs, et c'est bien. C'est ce qui va faire avancer l'équipe nationale. Moi, je prends chaque sélection comme si c'était ma première. Comme tout le monde, je suis un compétiteur, j'ai envie de jouer, mais je ne suis pas le seul. On est 23 dans ce cas. D'être sélectionné, c'est déjà une grande

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