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Fondation pendant la Résistance

Fiche de lecture : Fondation pendant la Résistance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2014  •  Fiche de lecture  •  634 Mots (3 Pages)  •  636 Vues

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Fondation durant la Résistance[modifier | modifier le code]

En zone interdite (Nord et le Pas-de-Calais), paraît Les Petites Ailes qui devient, en zone occupée et en zone libre : Les Petites Ailes de France. En août 1941, le titre change dans les deux zones : au Nord, Résistance ; au Sud, Vérités. Le groupe Nord est détruit. En zone Sud, lors de la fusion du Mouvement de libération nationale (MLN) avec le groupe « Liberté », Vérités devient un nouveau journal, commun aux trois zones, dont le titre donne au MLN un nouveau nom, Combat[réf. souhaitée] qui paraît pour son premier numéro en décembre 1941 (15 exemplaires) sous l'impulsion de Bertie Albrecht et d'Henri Frenay1. La fabrication de Combat était dirigée par André Bollier.

Après la Libération, Combat est animé par Albert Ollivier, Jean Bloch-Michel, Georges Altschuler et surtout Pascal Pia qui y entraîne son ami Albert Camus en automne 19432. Y contribuèrent également Jean-Paul Sartre, André Malraux, Paul Gordeaux , Emmanuel Mounier puis Raymond Aron et Pierre Herbart. Le journal, né dans la Résistance, bénéficiant de signatures prestigieuses, demeure une référence très forte après la guerre.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

En août 1944, Combat prend les locaux de l'Intransigeant situés 100, rue Réaumur. Un an après sa naissance, il ne peut prétendre rivaliser avec les grands quotidiens et son tirage commence déjà à s'effriter, passant de 185 000 exemplaires en janvier 1945 à 150 000 en août de la même année. Au cours de l'année 1946, la publication, qui s'oppose au jeu des partis comme vecteurs de la reconstruction de la France, se rapproche du général de Gaulle sans pour autant devenir la voix officielle de son mouvement.

En 1947, l'équipe formée par Pia et Camus se disperse. Le journal est repris par le journaliste Claude Bourdet et l'homme d’affaires franco-tunisien, Henri Smadja. Fidèle à ses origines, la ligne éditoriale du journal cherchera à être le lieu d'expression de ceux qui persistent à croire qu'on peut créer en France un mouvement populaire de gauche non communiste. En juillet 1948, Victor Fay, un militant marxiste, prend la direction de Combat, mais n'empêche pas l'information de perdre de l'importance au profit de sujets populaires.

En 1950, Claude Bourdet, s'opposant à Smadja et au soutien gaulliste, quitte le journal.

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

En 1960, Henri Smadja nomme rédacteur en chef le jeune Philippe Tesson. Celui-ci saura s'entourer de plumes très diverses de gauche comme de droite. Cette diversité de prises de position n'est pas sans se manifester durant la guerre d'Algérie, pendant laquelle la pluralité des prises de positions s'exprime au grand jour. Le journal se fait l'écho de voix tant opposées au colonialisme qu'à la rébellion FLN, les articles de Pierre Boutang s'opposent à ceux de Maurice Clavel. Enfin, observant l'évolution de la politique gouvernementale, le journal, par la plume de Raoul Girardet, condamne la politique d'« abandon » et exprime un profond anti-gaullisme. Durant toutes ces années,

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