Découverte Des Tombstones
Note de Recherches : Découverte Des Tombstones. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Juillet 2012 • 3 176 Mots (13 Pages) • 810 Vues
Attirant les adeptes de plein air à travers le monde, ces grands espaces non peuplés séduisent les plus aventureux. D’une grande beauté, leurs imposantes structures fascinent autant les randonneurs de premières expériences que les photographes les plus chevronnés. Les Tombstones, montagnes aux formes irrégulières longeant la vallée Klondike, se situent dans le parc territorial des Tombstones. D’une superficie de 2200 kilomètres carrés, ce parc est situé à 120 kilomètres au nord de Dawson City, deuxième plus grande ville du Yukon comptant près de 2000 habitants.
Le site attire de plus en plus de touristes intrépides, de même que la construction d’un nouveau centre de service vient de se terminer récemment. Bien que les services offerts sont moindres et plutôt rustiques, ils se développent de plus en plus aux endroits prisés des amateurs de randonnée. C’est pourquoi, une Québécoise et un Québécois, devenus amoureux de la région et s’étant établis à Dawson City, démarrent leur entreprise de guidage en randonnée pédestre dans le secteur. Dans un cadre touristique, ils obtiennent un contrat où ils doivent guider et faire visiter le parc territorial des Tombstones à huit clients québécois.
C’est ainsi, que dans une randonnée autonome de 5 jours, ils parcourront plus de 80 kilomètres dans un terrain où les sentiers ne sont pas spécifiquement tracés et indiqués. Ils franchiront la vallée du Grizzly Creek qui les mènera au Grizzly lake, où ils camperont. Ils partiront pour traverser le seul col franchissable pour accéder à la vallée Klondike, puis se dirigeront vers Divide lake où ils camperont pour deux nuits. Par la suite, ils auront une journée tampon pour se rendre au pied du fameux mont Tombstone et au Talus lake. Dans les deux dernières journées, ils entameront le retour vers le point de départ, mais n’emprunteront pas le même chemin, puisqu’il n’y en a pas.
Le parc abrite de nombreuses espèces animales vivant dans trois zones de végétations distinctes : la forêt boréale, la taïga et la toundra arctique. Au courant de l’expédition, ils seront informés et sensibilisés sur divers thèmes reliés au lieu visité. Ils en sauront donc plus sur la géologie du parc; sur l’oiseau le cygne trompette; sur le mouflon de Dall, un grand animal des montagnes; sur l’ours brun, grand mammifère terrestre; et sur la plante herbacée l’épilobe à feuilles étroites.
Création et composition des Tombstones
En direction vers Grizzly Lake, nous longeons les crêtes des montagnes du Grizzly Creek. En arrière plan, les magnifiques sommets aux formes distinctes des Tombstones nous offre un paysage à tout casser.
Même si c’est la énième fois que ce paysage s’offre à nous durant notre vie, la vue est surprenante et nous ne pouvons restés de marbre. Le marbre, en passant, est fait de roche métamorphique. Le même type de roche qui compose les montagnes du décor et qui sont utilisées pour la fabrication des routes empruntées pour vous rendre ici.
Il faut comprendre que cette portion du territoire du Yukon est le début des Cordillères de l’Ouest et qu’elle fait partie de la ceinture rocheuse Omineca, la plus complexe et diversifiée des cinq ceintures formant les Rocheuses. En fait, sa composition est si diversifiée qu’elle regroupe des milliers de types de roches qui ont subies de nombreuses transformations dues au temps, à l’eau, au vent, aux volcans et aux glaciers.
La formation de ces montagnes est relativement jeune, mais les roches qui les composent sont extrêmement vieilles. Les plus anciennes sont celles qui se sont accumulées et ont formées l’ancien continent de l’Amérique du Nord, il y a de cela plus de 1,7 milliards d’années! Étonnant quand on sait que la Terre s’est formé il y a moins de 4,6 milliards d’années. Cette roche sédimentaire est mélangée à une roche volcanique, aussi appelée ignée, datant de 65 à 120 millions d’années. Celles-ci auraient été métamorphosées par des irruptions volcaniques pour ensuite être recouvertes de glaces : le changement drastique de température aurait donc fissuré les montagnes et leurs versants. De plus, les glaciers ont coupé les monts et c’est ce qui explique leur imposante verticalité et leur caractère infranchissable. C’est l’une des raisons pourquoi les sommets des Tombstones, dont le plus haut atteint les 2193 mètres, sont si dentelés et éparses.
Ces mêmes glaciers, épais de plusieurs kilomètres, auraient donc rayé et rainuré les paysages avoisinants en fondant et en se déplaçant. Ce sont donc les artisans de cette fabuleuse vallée appelée Klondike dans laquelle on serpentera pour les prochains jours. Je vous suggère fortement de porter attention aux lacs et aux rivières, dont la Klondike avec ses affluents riches connus lors de la ruée vers l’or à la fin du 19e siècle.
Vous aurez bientôt la chance de les observer de plus près, car moins de quelques kilomètres et nous arriveront au pied du mont Monolith.
Le cygne trompette
En arrivant à Grizzly Lake, on aperçoit quatre magnifiques oiseaux blancs, au beau milieu du lac d’un beau bleu clair réfléchissant le sommet du mont Monolith.
C’est étonnant de voir des oiseaux aussi gracieux vivre dans des températures aussi rudes qu’au Yukon!
Le cygne trompette est la plus grosse espèce de cygne vivant en Amérique du Nord. Sachant qu’il n’y a qu’environ 16 000 individus sur la Terre, il est intéressant de savoir que plusieurs milliers d’entre eux migrent vers le Yukon chaque année.
Certaines personnes confondront le cygne trompette avec le cygne siffleur. Pourtant, le cygne trompette pèse presque le double du poids du siffleur, mais, à moins d’avoir les deux espèces faces à vous, je vous accorde que ce n’est pas le meilleur moyen pour les identifier! De plus, tous les deux sont complètement blancs et ont les pattes et le bec noirs. Par contre, le cygne trompette à souvent une coloration orangée sur la partie supérieure de son cou. D’où nous sommes, c’est plutôt difficile à voir. Pour ceux qui désirent mieux l’observer, nous pouvons nous approcher un peu de la rive.
D’ici, nous pouvons apercevoir la petite teinte orangé sur le cou. Il y a un autre moyen pour le reconnaitre : son bec est un prolongement de sa tête. Tandis que le siffleur, lui, aura un bec recourbé.
Comme vous voyez, il n’est pas très farouche. Il s’éloigne un peu, mais sans plus. Au début du XXe siècle, les européens les ont tellement chassés qu’il ne restait moins d’une centaine d’individus au Canada! Ils les
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