Chapitre: Nature Et Formes De La Relation
Note de Recherches : Chapitre: Nature Et Formes De La Relation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar serdrar • 12 Juillet 2013 • 3 221 Mots (13 Pages) • 1 931 Vues
Chapitre 1 : nature et formes de la relation
Toute relation peut être appréhendée à trois niveaux :
1. le niveau immédiat de la rencontre
2. mais toute rencontre se déroule dans une dynamique temporelle, il y a un avant la rencontre qui conditionne le déroulement de cette dernière
3. le contexte de la rencontre l’influence également.
• le contexte
Le contexte exerce un effet structurant sur la relation. Le contexte, c’est le cadre, la situation, l’institution.
Le cadre correspond au « décor » dans lequel se déroule l’interaction, il peut avoir une dimension symbolique et influencer la relation (exemple, le cadre plus permissif d’une boîte de nuit).
La situation correspond au « scénario » qui définit et organise la relation. Elle définit les enjeux de la rencontre, le rôle de chaque protagoniste.
L’institution correspond à un élément supplémentaire du contexte (la rencontre se déroule au sein de la famille, de l’institution scolaire…).
• La relation et la distance
La nature de la relation dépend de la distance (physique ou psychologique) qui sépare les différents protagonistes.
1. la distance physique
Éloignement ou trop grande proximité peuvent rendre difficile la communication.
2. la distance psychique
Familiers et inconnus
Il y a d’abord une différence de degré de connaissance. Moins on se connait, plus la relation sera conventionnelle, ritualisée en fonction de certains codes sociaux et culturels. Cependant, toutes les formes de familiarité ne sont pas équivalentes et dépendent de l’antériorité des expériences communes. Ce qui caractérise ces relations par rapport aux relations avec des inconnus, c’est, une certaine décontraction dans les rapports interpersonnels, le sentiment d’avoir une connaissance immédiate de l’autre,
Convergence et divergence
Cela se situe à différents niveaux : le niveau des affinités, le niveau des sentiments, le niveau des opinions, le niveau des intérêts.
• la relation et le temps
La relation interpersonnelle s’inscrit dans une triple temporalité : la temporalité propre à chaque sujet, la temporalité de la relation elle-même, la temporalité propre à la rencontre elle-même.
Temps social et temps psychologique
Le temps est un objet construit, il devient objet mesurable par le biais des heures, des minutes, des secondes. Il dispose d’un versant objectif. Cependant, il est premièrement vécu, subjectif. La conception que nous avons du temps est conditionnée par notre culture. Le versant subjectif de ce dernier est fondamental dans le cadre de la relation interpersonnelle.
Temps et relations interpersonnelles
Selon E Berne, l’être humain est guidé et soutenu par trois grands types de besoins : « l’appétit de stimulus », « l’appétit de reconnaissance », « l’appétit de structure ». Cela constitue des motivations fondamentales pour entrer en relation avec autrui.
1. les passe-temps
On parle de passe-temps dans le cadre d’une relation avec une personne qu’on ne peut pas ignorer, mais que nous ne connaissons pas suffisamment pour entrer dans une discussion plus personnelle.
2. les rituels
Pour E. Berne, les rituels sont « une série stéréotypée de transactions complémentaires simples, programmées par des forces sociales externes » . Berne limite la portée des rituels, cependant : ils facilitent les relations sociales, ils constituent des marques de reconnaissance, ils permettent un renforcement du pôle identitaire et consolident les bases de la relation.
3. les jeux
L’individu s’est structuré autour d’une image qu’il veut (consciemment ou non) donner de lui, c’est le cas par exemple de l’éternelle victime. Il met alors en jeu un certain nombre de signaux qui font entrer son interlocuteur dans une relation où il pourra jouer sur l’image qu’il souhaite véhiculer.
• Relation duelle et relation plurielle
Le nombre d’individus impliqués dans la relation influe sur cette relation.
Médiateur, troisième larron, despote
Selon G. Simmel, dans une relation à trois, trois fonctions sont à la disposition du ‘tiers’. La fonction de médiateur, qui s’intercale entre les deux autres protagonistes et tente d’apaiser les tensions. Celle de troisième larron, où le tiers est intéressé et cherche à tirer profit de la relation. Enfin, celle de despote où le tiers cherche à attiser les conflits entre les deux autres.
Les relations groupales
Le groupe constitue une entité spécifique au-delà de la somme des individualités qui le composent. Au sein du groupe, il y a recherche de cohésion et d’uniformité. L’individu s’identifie en partie au groupe auquel il appartient. Mais cette identification passe également par une phase nécessaire de différenciation (on peut par exemple se rapporter aux groupes d’adolescents qui cherchent à la fois dans leurs codes vestimentaires une reconnaissance immédiate, les groupes gothiques par exemple, mais aussi une originalité propre au sein du code).
Chapitre 2 : structure du rapport interpersonnel
Toute relation interpersonnelle se structure à partir de la position respective que prennent les protagonistes. Il y a entre eux un rapport de places.
• Le rapport de places
Le rapport
Lorsque nous échangeons avec quelqu’un, nous visons une certaine place au sein de l’échange, place qui détermine de fait celle que nous assignons à l’autre. L’interlocuteur peut accepter cette place qui lui est assignée, mais il peut également la contester et en revendiquer une autre.
La notion de rapport « définit la relation
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