Travail Défensif, sport

C'est un document qui s'interesse aux tactiques et stratégies défensives

’ailier gauche de l’OL, s’est forcé à respecter les consignes dans les tâches défensives pour gagner du temps de jeu et éclore. Juste récompense : une première passe décisive le week-end dernier contre Ajaccio (1-3).Sorti de deux saisons gâchées par les blessures avec deux opérations à la clé (hanche, et pubalgie), Rachid Ghezzal ne s’attendait pas à autant jouer avec l’Olympique Lyonnais cette saison. «Depuis le stage à Tignes, je me suis donné tous les moyens pour faire partie du groupe. J’ai la chance d’avoir du temps de jeu», se réjouit l’ailier gauche franco-algérien, qui a appliqué une recette simple: l’implication. «Les premiers matches, j’étais un peu timide, je pensais avant tout à travailler défensivement.» Pas vraiment naturel pour ce filiforme attaquant de 20 ans (65 kg pour 1,82 m «je ne peux pas prendre 10 kg de muscles comme ça», répond-il avec amusement) mais qui s’est plié à la tâche avec discipline et application, le staff lyonnais affichant une belle satisfaction au vu de son investissement.«Maintenant, il doit progresser dans la finition de ses actions où qu’il soit sur le terrain. Il lui manque un brin d’agressivité et de lucidité dans la zone de vérité», indiquait la semaine dernière Rémi Garde. «Le coach me demande de plus me libérer, je percute et je provoque davantage, ce sont mes qualités premières», complète Ghezzal à qui il n’a pas fallu longtemps pour appliquer les consignes: après 11 matches, toutes compétitions confondues, il a adressé sa première passe décisive, dimanche à Ajaccio (1-3). «C’est vraiment sur ce point que je travaille. À chaque fois, on me disait que ce n’était pas si mal mais qu’il me manquait le petit déclic. J’espère faire plus encore, notamment marquer mon premier but!»Le récent départ de Michel Bastos offre davantage de certitudes au natif de Décines. «Je suis désormais le seul ailier gauche de l’équipe. Cela ne veut pas dire que je vais avoir une autoroute dégagée devant moi. Indirectement, cela me donne plus de responsabilités. À moi de ne pas décevoir.» Avec une éclosion dans son club de cœur, Rachid fait la fierté de son grand frère, Abdelkader, formé dans la région lyonnaise mais parti très tôt en Italie pour éclater (il joue actuellement à Bari, en Serie B). Ce week-end, l’Ajaccien Adrian Mutu a chambré ce dernier sur Twitter: «Ton frère a un bon pied, meilleur que le tien!»

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