Le sport est-il une fête ?

Le sport permet la manifestation de passions individuelles et collectives ; il provoque chez les spectateurs des réactions de ferveur mais le sport est il une fête ?

D’une part Le sport peut avoir des aspects festifs au niveau d’un groupe à l’occasion de grands rendez-vous sportifs. Des chants, des déguisements, des coups de klaxons, des danses, des parades, des rassemblement de masses …sont présents durant ces événements sportifs, autant de gestes que l’on assimile habituellement lors de fêtes, de bals ou de carnavals.

Exemple dans l’article de Anne Rapinu la victoire de la France lors du championnat du monde de football en 1998; Le sport est perçu comme une fête, une occasion de s’amuser pour de fêter une victoire commune. Ce phénomène de fête ne date pas d’aujourd’hui.

En effet dans l’extrait de l'Histoire du corps de Georges Vigarello (2006), l'histoire du Tour de France qui remonte aux années trente, le caractère festif et spectaculaire de cette compétition était déjà bien présent et l’idée de spectacle sportif y est repris.

D’autre part le document 3 décrit une forme nouvelle de sport, « le sport-aventure », qui combine différentes activités (course, VTT, ...) et qui a pour mots d’ordre « moins de compétition, plus de jeu et de convivialité » ; dans cet article, « le sport-aventure » est une forme d'innovation sportive et les rapports étroits de cet événement sportif avec le jeu et la fête sont décris comme étant un moment ludique, où les participants se déguisent pour fêter l’évènement ensemble.

En conclusion, en dehors de la pratique même du sport, il existe un engouement collectif pour le sport qui dépasse le cadre de la manifestation sportive et les débordements émotionnels que ces événements sportifs suscitent peuvent être comparable à l’esprit de fête

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