LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le sport dans l'Histoire

Compte Rendu : Le sport dans l'Histoire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2013  •  1 547 Mots (7 Pages)  •  2 081 Vues

Page 1 sur 7

Desport : Au XIIIème siècle, c’est l’ensemble des moyens grâce auxquels le temps passe agréablement (conversation, distractions,…). Pour Rabelais, c’est la distraction.

Au XIVème siècle en Angleterre : to sport.

Les premiers sporteurs étaient des nobles car ils avaient plus de temps. Le sport désigne la manière privilégiée de vivre. La montée des classes populaires a intégré l’apparition des jeux du peuple.

Le football est le premier sport.

Thomas Arnold (1795-1842), éducateurs britanniques, directeur de la célèbre école de rugby. Il intègre la pratique sportive à l’éducation notamment par la pratique des sports collectifs. Le sport doit servir à la moralisation des mœurs et des enfants. Ce sont les classes aisées qui vont en bénéficier. Il va conférer au sport l’aspect d’une compétition avec des aspects ludiques mais aussi une formation morale par une formation corporelle.

Le développement du sport se trouve lié avec l’industrialisation.

L’apparition des sports modernes trouvent ses racines dans un processus riche.

Norbert Elias, écrivain sociologue allemand (1897-1990), ouvrages de sociologie historique sur le processus de civilisation (La civilisation des mœurs, la dynamique de l’Occident). La mondialisation fait que le sport est normé, on passe d’une dynamique occidentale à une dynamique mondiale.

I/ Les origines de l’apparition des sports modernes

A) La chevalerie

Après la chute de l’empire romain d’Occident en 476, l’effondrement de l’autorité impériale provoque un passage de l’Empire aux seigneuries morcelées. L’insécurité règne, c’est la loi du plus fort. Il n’y a plus de hiérarchie, invasion germanique avec une culture guerrière. C’est le début des fortifications pour se protéger de ce qu’il y avait à côté. La démographie baisse, la forêt prend de la place, les routes sont coupées, les villes sont pillées. Relation de suzeraineté distante, chacun dans son coin.

Au Xème siècle en France, il y a la création d’une nouvelle catégorie de guerriers à cheval, ils portent les armes et vont à cheval. C’est véritablement le culte du cheval et de l’épée.

Les cavaliers sont issus du peuple et se font adouber : processus d’adoubement. Culte du chef. Valeurs guerrières : loyauté, robustesse,…L’adoubement permet l’apparition d’une noblesse guerrière.

B) Passage d’une noblesse guerrière à une noblesse de Cour

Avant le XIIème siècle, les chevaliers contrôlent par la force un petit territoire, les royaumes ne sont pas constitués au XIIème siècle mais la situation change, il reste pleins de terres à conquérir.

La vassalisation (un petit seigneur se porte vassal par rapport à un seigneur plus puissant, protection en échange d’une allégeance) s’étend et par extension le recrutement social des nobles se ramifie voir s’éteint. Comme l’ensemble du territoire est tenu par cette vassalisation, il n’est plus nécessaire que le recrutement des nobles reste ouvert car il n’y a plus besoin de recruter. La caste des chevaliers se ferme, il faut avoir des ancêtres chevaliers pour pouvoir être chevalier. Les valeurs guerrières diminuent pour d’autres : panaches, armoiries,…, les traits éthiques : la courtoisie, épargner les autres chevaliers,… On va engager des paysans pour les soldats à pied.

Il y a un passage de la guerre réelle à des formes plus adoucies, les nobles ne sont plus directement sur le champ de bataille : tournois moins meurtriers,… Les nobles coordonnent les mouvements d’ensemble. Création du corps des officiers militaires qui ont pour tâche d’être des guerriers professionnels.

Pour la noblesse de Cour, l’accès au pouvoir n’est plus une question de force physique, tout un rituel apparait.

C) Le pouvoir administratif

La violence légitime se place entre les mains du roi.

Etat moderne, c’est le pouvoir royal plus la fiscalité, c’est la dynamique de l’Occident. Il y a l’introduction d’un pouvoir fiscal stable. Le roi peut battre monnaie. Il y a un double pouvoir royal : fiscalité et violence (militaire).

La formation de cet Etat moderne s’accompagne de la constitution d’une administration. Cela rend efficace ce monopole militaire et économique. Sans cette stabilisation, il ne peut pas y avoir de sport. Elle génère des emplois convoités par la bourgeoisie et l’aristocratie. Il va y avoir une opposition avec la caste des officiers (caste nouvelle). Cette opposition amène que personne ne peut plus renverser le roi car tout est interdépendant. On arrive à la monarchie absolue.

Le recentrage se fait à la cour du roi. Cela implique un code, ce sont les mœurs de la cour illustrant le raffinement de la Renaissance.

D) Processus de civilisation

Erasme de Rotterdam (1469-1536) Le concept de civilisation : civilisé = raffiné.

Pour Elias, la civilisation est le contrôle de l’expression des émotions et des pulsions.

La cour du roi de France va être le modèle dans la civilisation occidentale.

Les manuels de civilité de la renaissance illustre ce processus de civilisation au XVIIème siècle. Il y a une tendance à augmenter le contrôle sur tout notamment sur le code de conduite. On va faire attention à dissimuler les odeurs corporelles.

Historiquement, les nouvelles manières plus civilisées ont d’abord été élaborées par l’aristocratie de cour puis se sont transmises aux autres catégories sociales. Notamment aux couches

...

Télécharger au format  txt (10.4 Kb)   pdf (118.4 Kb)   docx (12.8 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com