Le Sport, Miroir De Notre Société
Fiche : Le Sport, Miroir De Notre Société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adam68 • 13 Mai 2013 • Fiche • 5 317 Mots (22 Pages) • 783 Vues
Culture Générale et Expression
BTS 2e année
Devoir n°3 : Le sport,
miroir de notre société
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Document 1 : Biographie de Pierre de Coubertin, sur le site Franceolympique.com
Document 2 : Jeux Olympiques et politique, article publié par www.larousse.fr , 2008.
Document 3 : Les jeux olympiques de Berlin en 1936. Article publié par Encyclopédie multimedia de la Shoah www.ushmm.org
Document 4 : « Le sport et la guerre », Revue Olympique, n° 76, avril 1912.
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Première partie (synthèse) : Vous ferez une synthèse concise, objective et ordonnée en confrontant les documents du corpus.
Conseils : Certains documents sont très longs et proposent des rappels historiques qu’il ne faut pas utiliser dans leur totalité. Dans ce genre d’étude allez à l’essentiel : appuyez-vous sur ce qui paraît être le thème évident « les valeurs de l’Olympisme ».
Deuxième partie (écriture personnelle) : Pensez-vous que sport et politique puissent être dissociés ? Vous donnerez votre avis sur la question en vous appuyant sur votre connaissance de l’histoire du sport et des événements qui lui sont liés.
Conseils : Ne répétez pas la synthèse et développez à partir du corpus (qui doit pouvoir vous aider) vos propres idées en allant chercher d’autres exemples : films, images, événements marquants.
Document 1 : Biographie de Pierre de Coubertin, sur le site Franceolympique.com
Pierre de Coubertin (1863-1937) est né le 1er janvier 1863, au château familial de Mirville, dans la région havraise, d’un père peintre de genre, Louis de Fredy, marié à demoiselle Gigault de Crisenoy. Scolarisé chez les jésuites de l’externat de la rue de Madrid à Paris et admissible à Saint-Cyr, il se destine à la carrière militaire, mais, en raison d’un déclin politique et militaire national, c’est l’éducation qu’il choisit.
Inscrit à l'Ecole libre des Sciences Politiques, il effectue un long séjour d’étude en Angleterre dont il revient admiratif de l'oeuvre de Thomas Arnold. Ce dernier, membre du clergé, directeur du Collège de Rugby et créateur de la cellule de la rénovation britannique avait mis le sport au coeur du système éducatif anglais. Coubertin voyage ensuite dans le monde anglo-saxon et en conclut que ce dernier dispose d'une puissance récente et non héréditaire rendue possible par la réforme sportive du système éducatif.
Soutenu par le Directeur de l'enseignement secondaire, Georges Morel, Coubertin décide de s’y consacrer en France et commence à convertir élèves et professeurs qui, rapidement, constituent des embryons de structures sportives scolaires. Il crée par la suite un mouvement d'opinion par le moyen d'un Comité pour la propagation des exercices physiques dans l'éducation, présidé par Jules Simon.
Nous sommes en 1888 et une multitude de petites associations sportives scolaires se constituent suivant ce que l'on appelle le “nouveau régime”, lancé par M. Godard, fondateur de l'école Monge. En 1889, est créée l'Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques dont Coubertin est longtemps le secrétaire général et qui constitue la première étape vers l'échelon fédéral du Comité National des Sports
Désireux de populariser le sport, il constate rapidement que pour atteindre ses objectifs, il faut l’internationaliser. Cela le conduit à vouloir restaurer l'Olympisme, idée certes pas inédite mais menée dans un esprit de modernité qui en assure le succès. Le 23 juin 1894, alors qu’il réunit deux mille personnes dont soixante-dix-neuf représentants de douze pays à un Congrès sur l’athlétisme dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Coubertin parvient à faire adopter le projet de restauration des Jeux Olympiques et créer la Commission ad hoc chargée de l’étude du projet, l’embryon du Comité International Olympique.
C'est ainsi que l'année 1896 voit la célébration de la première Olympiade à Athènes. Second président de l’institution Olympique en prévision des Jeux Olympiques de Paris en 1900, Pierre de Coubertin conserve cette charge jusqu’en 1925. Il agit sans relâche pour le développement des Jeux Olympiques modernes, inscrits certes dans sa propre contemporanéité, mais pour lesquels il établit un protocole réglant le déroulement et la symbolique des Jeux dans l’esprit d’une culture hellénique qui l’anime.
Entre-temps, Pierre de Coubertin a épousé Marie Rothan, fille de Gustave Rothan, plénipotentiaire de Napoléon III dans les pays allemands. Ils s’installent en 1915 à Lausanne où il ancre le Comité International Olympique. Il y meurt le 2 septembre 1937.
Conformément à ses souhaits, son coeur repose sur le site antique d’Olympie.
Dans le cadre des concours artistiques des Jeux de 1912, qui ont lieu sous sa propre égide, le jury donne le premier prix à son Ode au Sport, composée sous le double pseudonyme Georges Hohrod et M.Esbach. Cette médaille récompense son talent d’écrivain et son oeuvre littéraire, représentant une trentaine de volumes édités, soit environ 15.000 pages imprimées.
Document 2 : Jeux Olympiques et politique, www.larousse.fr
1 - Un sujet d'actualité.
Après les incidents qui ont jalonné le passage de la flamme olympique à Londres et à Paris, le Comité international olympique (CIO) prévoit de se réunir cette semaine à Pékin pour envisager un éventuel abandon du parcours mondial de la flamme. Créés pour apaiser la colère des dieux, les jeux Olympiques étaient dans l'Antiquité un moment de trêve sacrée, qui obligeait la cessation des combats un mois avant et pendant la période des Jeux. L’esprit de l’olympisme moderne inspiré par le baron Pierre de Coubertin ne diffère en rien de sa conception antique. Il s’agit de réunir les nations du monde entier dans une perspective d'entraide et de progrès pour l'humanité. Pourtant, l’histoire des jeux Olympiques montre à maintes reprises que les hommes ne peuvent oublier, même pour un bref laps de temps, les conflits qui les opposent (et qui d'ailleurs ne cessent pas). Bien au contraire,
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