Le Sport, Facteur D'intégration Ou D'exclusion ?
Dissertation : Le Sport, Facteur D'intégration Ou D'exclusion ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clou0 • 18 Décembre 2012 • 1 152 Mots (5 Pages) • 4 770 Vues
De nos jours, de nombreuses diversités sociales et culturelles sont présentes en France. En effet, différentes nationalités et origines cohabitent sur l'ensemble du territoire. Le sport est la pratique d’un jeu tout en respectant un ensemble de règles ainsi que ses adversaires. Il est ouvert à tous et peut être un facteur d’intégration pour certaines personnes. Tel est l’objet de ce corpus.
Michel Fodembi, nous montre, dans son article Sport et intégration, paru en 2008, quels sont les apports de la pratique sportive en matière d’intégration. Le deuxième document : Le football, dernier vecteur d’intégration ?, article rédigé par Alfred Wahl nous explique que le sport est un facteur important d’éducation, il nuance néanmoins ses propos en mettant en évidence l’intervention des pouvoirs publics dans l’intégration par le sport. Cette idée est également reprise par Yvan Gastaut dans son article L’intégration par le sport, réalités et illusions. Enfin, Fatou Diome nous fait part du fait que le football peut être synonyme d’exclusion et de racisme dans Le Ventre de l’Atlantique.
Le sport est-il réellement un facteur d’intégration ?
Nous aborderons cette problématique en montrant dans un premier temps que le sport est synonyme d’éducation et de valeurs favorisant donc l’intégration et la mixité sociale. Nous verrons, dans une seconde partie, pourquoi le sport est également un facteur d’exclusion. Puis nous expliquerons en quoi l’intervention des pouvoirs publics est nécessaire pour participer à l’intégration par le sport.
Tout d’abord, les documents proposés nous expliquent pourquoi la pratique sportive est synonyme d’intégration.
Le sport est entré dans les mœurs, pour la majeure partie des personnes, il participe à l’éducation. D’après Alfred Wahl, le sport est un lieu d’apprentissage du respect des règles : inhérentes au sport en lui-même, des décisions prises par l’arbitre ou même des règles provenant de l’extérieur comme les orientations souhaitées par les sponsors pour les sportifs professionnels par exemple. Ainsi, pour lui, la pratique d’un sport collectif comme le football permet à ses participants l’apprentissage de valeurs collectives comme l’esprit d’équipe, la solidarité et le respect d’autrui. Ces valeurs sont ensuite appliquées dans la vie quotidienne des sportifs, c’est pour cela que l’on peut parler d’éducation par le sport. Michel Fodembi reprend également ces propos dans son article Sport et intégration en montrant que le sport sert d’exemple par les valeurs qu’il inculque.
La pratique sportive favorise aussi les relations interculturelles ainsi que la mixité sociale comme nous l’explique Yvan Gastaut dans son article L’intégration par le sport, réalités et illusions. Il remarque notamment que l’attitude des supporters de football avait changé en 1998 principalement grâce à la notoriété et au symbole de réussite que représentait Zinedine Zidane, footballeur d’origine algérienne. Les supporters étaient en effet devenus plus tolérants et moins violents. Michel Fodembi, montre que le sport met les individus sur un pied d’égalité : chacun a les mêmes chances de réussite. La pratique sportive est donc un facteur d’intégration sociale où préjugés et discriminations sont absents. Michel Fodembi nous fait également part du fait que le sport permet de se mettre en avant individuellement en se rendant compte de ses capacités et de ses qualités.
Le sport développe certes des valeurs éducatives telles que l’esprit d’équipe ou le savoir vivre en société mais ces apports sont critiquables.
Le climat social actuel, les discriminations et le racisme conduisent à rendre le sport moins intégrateur.
Ainsi, comme nous l’explicite clairement
...