Entretien De Lucas (paris Saint Germain) à Eurosport

(En français dans le texte) Comment allez-vous ?

Lucas: Oui ça va bien ! (il reprend en portugais) Bon, c’est encore difficile pour moi de parler français. Je comprends de mieux en mieux mais pour parler, ça reste compliqué. Je me débrouille en anglais et j’ai aussi Thiago Silva ou Maxwell qui m’aident.

Le froid vous gêne vraiment ?

Lucas: Oh oui c’est terrible ! Je n’étais vraiment pas habitué à ça. Raï m’avait prévenu mais c’est dur à vivre au quotidien.

La façon de jouer est-elle différente du Brésil ?

Lucas: Oui, c’est même la philosophie de jeu qui est différente. En France, le football est plus rapide, les pelouses aussi, et le rythme est plus élevé. Il n’y pas vraiment de temps mort. Mais j’aime bien cette façon de jouer. Je pense que c’est un style qui correspond à mon jeu. On m’avait dit que j’avais un jeu européen. Ce n’est pas faux. J’aime bien prendre le ballon, aller de l’avant, foncer, revenir pour défendre…Je m’adapte bien.

Avez-vous montré votre vrai visage au public français ?

Lucas: Pas tout le temps, mais sur certains matches oui, comme le match aller à Valence par exemple. Dans l’ensemble c’est top, je dois dire que je ne pensais pas que mon adaptation serait aussi rapide. Je voulais montrer ma valeur, justifier mon transfert et aussi remercier le club pour son accueil.

Ancelotti vous fait jouer parfois comme deuxième attaquant, ça vous plait ?

Lucas: Mon poste c’est milieu droit, ça me permet de provoquer et de rentrer dans la diagonale. Mais s’il faut rendre service et jouer plus haut, je le fais.

Avez-vous été surpris par certains de vos coéquipiers ?

Lucas: Je les connaissais peu car j’étais focalisé sur mon club de Sao Paulo avant de venir. Je dois dire que Lavezzi m’a impressionné par sa vitesse et son endurance. Pastore par sa qualité de passe et Zlatan par son côté "matador" devant le but. Je ne parle même pas de Thiago Silva que je connaissais déjà et que je considère comme le meilleur défenseur du monde. En fait, celui qui m’a vraiment surpris c’est Thiago Motta. Qu’est-ce qu’il est fort ! C’est dommage qu’il soit souvent blessé. Lui, c’est impossible de lui prendre le ballon dans les pieds. Il joue la tête haute, il a de l’expérience et une qualité de passe magnifique. Il est vraiment au-dessus du lot.

Jusqu’où peut aller ce groupe ?

Lucas: On peut aller loin, vraiment très loin.

Avez-vous été surpris par l’engagement qui existe en L1 ?

Lucas: Oui, je dois dire qu’ici je prends cher. Les fautes ne sont pas toujours marquées mais je ne dis rien. J’ai toujours réagi ainsi. Je prends un coup, ok, mais je me relève toujours. Bon à part contre Nancy (il rigole). Mais je ne fais pas de cinéma pour influencer les arbitres. Je vais toujours vers l’avant, même si je me fais parfois découper.

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