Des anciens jeux aux sports modernes

aaSport = rupture avec les jeux antiques (paume, soule,...)

Efficacité, prestance, quantification (record), symbolique, égalité ds chances, hiérarchie de la société

Sport = compétitions → records → volonté de quantifier et de comparer

Nécessiter de codifier pour égalité des chances

Euphémisation (=baisse) de la violence → catalyse de la violence

Mis en avant par Ellias et Dunning

Gultman : Confirme qu'on est dans une rupture au 19ème siècle

Maintenant sport de performance + 7 critères définissant le sport moderne

- Le sécularisme, l'égalité, la spécialisation, la rationalisation, la bureaucratie, quantification et quête du record

S'il n y a pas les 7 : pas un sport

Sports Romain = 6 → mais écartés car pas d'idée de record

Sport antique = aucun critère

Pour avoir un sport, il faut des clubs et des fédérations

Chapitre 2 : Des jeux anciens aux sports modernes

I. Naissance du sport moderne en Angleterre

1) Pourquoi le Royaume-Unis

Sport moderne = concomitance de plusieurs phénomènes

L'expression du mode de vie des classes dominantes → loisirs (chasse crickets, …), distinction sociale, ils ont le temps.

Le vecteur d'une idéologie politique (démocratie, parlementarisme) empire colonial et religieux (éthique protestante)

→ violence verbale, peut argumenter

Le révélateur d'un contrôle de violence, querelle oratoire

Le creuset de l'éducation de futurs chefs (militaires, dirigeants) et d'une bureaucratie

Le reflet d'une économie : capitalisme (nation de productivité), libre-échange, concurrence

=> le royaume Unis est le plus puissant du monde

2) Encouragement, patronage et appropriation des jeux populaires par les élites

a. Les courses hippiques

Passion des courses hippiques (turf) dans les campagnes → passage des haies : + ou – dangereux

De l'élevage : croisement avec des chevaux importés d’Arabie

Des paris : dès le départ attrait pour l'argent

Construction d'enceintes dès 1622 à Newmarket avec un public

Les aristocrates propriétaires d'écuries, s'agrègent en associations sportives : affirmation symbolique d'une supériorité sociale

Création de Jockey club (1750) pour réglementer, et agenda → calendrier qui fixe des rendez-vous ; date déconnectée d'autres fêtes

Élevage et entraînement des compétiteurs

b. La course à pied

Au XVIIIème siècle : une essence populaire les courses de running-footmen (valets de pied qui courraient devant les carrosses pour avertir du passage)

Des paris sur des temps annoncés sur une distance

Calendriers

Des champions : Evans recordman de l'heure sur l'hippodrome de Newsmarket en 1788

Les britanniques sont les meilleurs, certains s'expatrient dans d'autres pays pour gagner et gagner des sous. Walpole recordman du mile en 4'30

Fin XVIII, début XIXème siècle → rôle des aristocrates évolue de spectateurs à pratiquants à promoteurs, organisateurs de compétitions et des paris

Développement des meetings et vogues de l'athlétisme

Distinction sociale professionnelle et amateur

Il fallait être amateur pour participer aux JO

Ceux qui ne travaillent pas → pleuvent prendre du temps pour s’entraîner

c. La Boxe

Dès fin XVIIIème siècle → aristocrates font concourir leurs domestiques les plus costauds, combats à mains nues

Malgré des interdictions, des combats dans les tavernes, succès populaires et des paris

Boxe = exutoire de la violence et œuvre par pacification des rapports sociaux

1867 : sportivisation par Queensburry : gants rembourrés et rounds ( pas de limite dans le nombre)

=> Va tout codifier

3) Développer et structurer le sport au RU

a. Rôle déterminant (le creuset) des publics schools (écoles privées)

Un modèle éducatif en difficulté

Public concerné :

Fils des élites placés en internat → étude,

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