Women are heroes, JR
Étude de cas : Women are heroes, JR. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar youssef.31 • 8 Décembre 2016 • Étude de cas • 1 998 Mots (8 Pages) • 1 011 Vues
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Women are heroes est un documentaire réalisé par JR en 2010. Il se déroule dans les Favelas de Rio de Janeiro, en Chine, en Inde et au Kenya. C’est un documentaire sur son installation photographique dans les Favelas de Rio réalisées en 2008 et en 2009, et dans les autres lieux cités. Cette installation est réalisée à l’aide des habitants des favelas, les plus démunis, c’est donc une œuvre commune. Dans l’art contemporain, le mot « installation » désigne une œuvre conçue pour un lieu donné, ou adapté à ce lieu. Ses divers éléments constituent un environnement qui sollicite la participation du spectateur.[pic 1][pic 2]
- Biographie
L’artiste français JR, de son vrai nom Jean René, est né le 22 février 1983 à Paris, il a donc aujourd’hui 33 ans. Il a vécu toute son enfance en région parisienne. En 2001, à 18 ans, alors qu’il trouve un appareil photo dans le métro de Paris, il se lance à la découverte de l’art urbain aux quatre coins de l’Europe ; il est passionné par les limites des façades de la ville, et en est beaucoup inspiré. JR veut embellir ces murs au travers des regards des visages qu’il a photographiés. Il souhaite que les personnes qui verront ses œuvres s’interrogent sur le but et sur le sens du monde. En 2004 il réalise un œuvre nommée Portraits de Génération qui a d’abord été refusée, puis acceptée par la ville de Paris. Elle représente des jeunes de banlieue, photographies par JR, exposés sur des très grands formats. En 2007 il réalise Face2Face avec Marco (Marc Berrebi), l’artiste considère cette œuvre comme « la plus grande expo de photo illégale jamais créée ». C’est en faite d’immenses affiches de portraits de Palestiniens et d’Israéliens se font faces dans huit villes de France. Les visages sont tantôt grimaçants tantôt hilarants. Ici aussi il essaie de faire réfléchir les personnes, cherchant à leur faire reconnaître vainement qui est l’ami de l’ennemi. Gérard Maximim réalises le film Face qui raconte l’épopée de ce projet. En 2008 JR voyage au Brésil, au Liberia, en Sierra Leone et au Kenya, plus de deux ans durant et il y a fait la rencontre de femmes qui se battent chaque jour un peu plu. JR en fait un documentaire Women are heroes qui est sélectionné pour la nomination de la caméra d’or en 2010 au festival de Cannes. En 2010 il débute le projet Les Sillons de la ville. Son objectif se fixe sur les rides des visages avec lesquelles il essaie de raconter l’histoire de la ville. Une ville qui parfois change plus vite que les marques du temps. En 2013, à 30 ans JR met en place une grande fresque humaine à New York grâce aux passants auxquels il demande de se photographier puis de coller leur image sur le sol. En 2011 JR reçoit le prix TED et il se voit offrir une dotation accompagnée d’une demande : « UN VŒU POUR CHANGER LE MONDE ». Aujourd’hui JR continue à faire interroger les spectateurs de son art, tout en restant un anonyme de la rue. [pic 3]
JR est un artiste contemporain, photographe, tagueur et réalisateur, il se définit également comme un « artiviste urbain ». JR est un artiste engagé, il veut faire réfléchir les gens sur la vie. Il utilise la photo noir et blanc pour des actions humanistes, il met en avant des anonymes, ayant connus divers bouleversement. Il utilise les techniques de la photographie et du collage. JR possède la plus grande galerie d’art au monde : il expose librement dans les rues du monde entier, attirant ainsi l’attention de ceux qui ne fréquentent habituellement pas les musées. JR crée « l’art infiltrant » qui s’affiche, sans y être invité.
JR a découvert, à travers ses précédents projets, que la condition des femmes illustre souvent bien celle d’un pays. Le but de JR n’est pas de changer les choses mais de changer le regard sur les choses, c’est a nous de faire le reste. C’est de l’art engageant car il engage les gens mais n’a aucun message politique et c’est les personnes qui participent qui ont un message à faire passer, ils expliquent pourquoi ils ont participés. Ce projet est centré sur les femmes car elles ont une histoire à raconter, la leur. Les personnes vivant dans les favelas de Rio sont des personnes défavorisées, ce sont les Bidonville du Brésil.
- Décrire
- Présentation de l’installation et cause données dans le film :
Au Brésil, à Rio de Janeiro après que l’armée ait livré 3 jeunes d’une favela à une autre pour faire des sacrifices à Dieu, les habitants de la première favela sont inconsolables et pleurent pour eux. JR décide de photographier leurs visages qui expriment la tristesse, la haine, la mélancolie,… Ces visages sont tous très différents mais pour JR tous transmettent leur émotion par le regard. Les femmes brésiliennes sont désemparés que cela arrive dans le lieu où elles vivent, où elles ont toujours vécu. Elles voudraient que cet endroit devienne meilleur et parfois donnent tous ce qu’elles ont, alors que souvent elles ont très peu, pour que leur favelas soit plus accueillante, joyeuse, plus vivable. A Rio, les citadins pensent que la violence en ville vient des favelas, ils considèrent ces personnes défavorisées comme des animaux. Ceux-là tentent de leur apprendre tout ce qu’ils savent afin de permettre d’étudier en ville et de mener une meilleure vie. Le portrait que l’on dresse des favelas est souvent très négatif, c’est pour cela qu’ils ont besoin d’aide. Ils aimeraient avoir les moyens d’étudier, que leurs enfants étudient.
- Démarche :
Les enfants des favelas aident JR à mettre en place le projet en photographiant des personnes. Les défavorisés sont content d’avoir cette installation dans leur favela car les yeux sont la fenêtre de l’âme, et beaucoup de sentiments passent par le regard. JR prend en photo des nombreux visages de femmes, puis beaucoup de volontaires participent au collage sur les murs des favelas.
Les personnes de l’œuvre sont donc les femmes photographiées exprimant leurs émotions tantôt tristes, tantôt joyeuse. Ces femmes vivent dans des favelas l’endroit le plus pauvre de Rio, pour certaines elles ont perdus leur mari, mais elles doivent toutes se battre pour diverses raison. Les photos sont prises dans leur lieu vie. Souvent contre un mur mais aussi en extérieur. Le plus souvent on ne voit que leurs yeux car c’est le strict nécessaire.
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