Théâtre De L'absurde

Théâtre de l’absurde (1950-1960)

Déf : contraire à la raison, qui viole les règles de la logique

1) Le théâtre de l’absurde partage la même vision du monde que l’existentialisme (courant litt. des années 40 à 60) quant au non-sens de l’existence humaine, mais juge la forme de leurs pièces de théâtre trop conventionnelles. Les auteurs de ce nouveau courant litt. veulent désormais illustrer l’absurdité de la condition humaine par l’absurde en faire sentir les effets aux spectateurs et lui rendre visible tout cela en se passant des repères habituels de l’écriture réaliste.

2) La forme prend beaucoup d’importance dans le théâtre de l’absurde. En voici les principales caractéristiques :

o Le recours à la fantaisie ad l’exagération, en opposition au discours rationnel. Le langage perd de sa logique par différents procédés par exemple, les faux raisonnements, la répétition de phrases vides de sens ou l’accumulation de formules stéréotypées de langage, expriment l’échec de la communication entre les humains et la solitude qui en découle;

o Une action sans véritable intringue, mais c des situations souvent amplifiées et insolites.

o Très peu ou pas de repères spatiotemporels : les indications sont très vagues ( dehors, dans un quartier) parfait même absentes. Elles sont parfoit remplacées par le grossissement de certains éléments de décor;

o Des personnages à l’identité réduite, des antihéros aux contours psychologiques peu dessinés, parfois dépersonalisés, car privés d’une véritable identité.

3) Les thèmes sont ceux de l’insoutenable angoise face à l’existence en général, mais aussi à la solitude, au passe du temps ou encore à la mort. Les thèmes de l’incommunicabilité entre les êtres, malgré leur effort, de la déshumanisation dans la société moderne et de la déchéance individuelle & collective font partis des préoccupations des auteurs.

4) Les auteurs cherchent à cerner, avec humour et dérision, les aspects tragiques de l’existence humaine qui sont communs à tous les humains. Ils donnent une portée universelle à leur théâtre sans pour autant prétendre offrir des solutions dans leurs pièces & sans, non plus, en faire des comédies.

5) Conclusion : les auteurs du théâtres de l’absurde ont libéré l’écriture dramatique de formes trop concervatrices & ouvert la voie à plus d’audace & d’imagination. Toutefois, il ressort que le langage demeure essentiel pour donner un sens à l’expérience humaine & le communiquer, d’où le retour à une écriture dont le langage est accessible à tous.

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