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Test de dissertation

Étude de cas : Test de dissertation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  499 Mots (2 Pages)  •  727 Vues

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Iphigénie est décrite comme « une Iphigénie des Lumières ». Or d’après Wikipédia, les philosophes des Lumières se battent contre « contre les oppressions religieuses et politiques » et «l’irrationnel, l’arbitraire, l’obscurantisme et la superstition des siècles passés ». Iphigénie se bat contre la peine de mort pour les étrangers débarquant en Tauride. Mais cette coutume n’est ni religieuse ni politique, en effet le peuple demande ces exécutions au roi. Cette coutume n’a rien de superstitieux ou de magique. De plus les Lumières n’étaient pas contre la peine de mort. Ils en refusaient l’utilisation abusive. Tuer les étrangers qui accostent sur le rivage n’est pas régulier et cette coutume disparaitrait certainement si aucun étranger n’apparaissait plus dans le pays.

Iphigénie se bat aussi contre son mariage avec le roi avec « les armes de la parole contre le pouvoir masculin guerrier ». D’une part, Iphigénie ne se bat pas qu’avec sa parole mais aussi avec son statut de prêtresse et le caractère sacré du temple. D’autre part, le roi Thoas ne menace pas la prêtresse de manière guerrière : lorsqu’il a un geste violent, emporté par sa colère, il se retient et ne touche pas à Iphigénie.

Puis le phrasé de Cécile Garcia Fogel est décrit comme « douce » alors qu’elle plutôt criarde, Iphigénie est perdue et se lamente, comme « vibrante » alors que ses intonations répétitives et monotones à la fin de la pièce correspondraient plutôt à celui d’une statue récitant un texte.

Puis Iphigénie est peinte comme « une grande prêtresse, fragile et forte ». Cette description est, selon moi, erronée. En effet une grande prêtresse de l’Antiquité devrait accomplir ses devoirs auprès des Dieux en leur apportant par exemple des sacrifices, ce qu’Iphigénie ne fait pas. Elle ne fait qu’adresser à Diane de vaines prières, se rappelant l’aide de la déesse mais demandant tout de même plus d’assistance. Ensuite pourquoi Iphigénie serait-elle forte ? Parce qu’elle arrive à refuser le mariage avec Thoas ? Elle le dit du bout des lèvres en ne disant pas non directement, en essayant d’éviter une réponse directe et la colère du roi. Lorsque celui-ci fait mine de la frapper, elle se jette de l’autre côté de la scène et se recroqueville. Même lorsqu’il s’agit de son frère, elle refuse de mentir et préfère ses méthodes qui par chance marchent. Définitivement Iphigénie n’est pas forte.

Enfin la pièce est peinte avec un « côté un peu kitsh » mais ou Cécile Garcia Fogel a su enlever un côté du vieux-théâtre : « celui qui se joue avec un texte ». Précisément celui qui, je trouve, correspond à l’actrice.

Pour finir cette pièce est censée « mettre la pensée en mouvement sans la dissocier du sentiment ». Personnellement, cette pièce m’a fait réfléchir sur les problèmes actuels du monde mais m’a laissé de marbre. Je n’ai ressenti ni le désespoir d’Iphigénie ni la douleur infligée à Oreste par sa folie.

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