Sujet d'invention

Sujet d’invention

C’était un vendredi soir, la chaleur du jour s’estompait peu à peu, laissant place à une légère brume lointaine qui se rapprochait inexorablement du champ de betterave des frères Julien. Ce temps était fréquent dans le Nord. Ces frères ne partageaient rien a part un toit situé au milieu de leur champ, un champ de 3 hectares, qui leurs convenait parfaitement. Ce gigantesque terrain leurs avait reçut de leurs père, qui l’avait reçut de son père, qui l’avait reçut,… D’un ami en jouant au majong. L’un était petit, trapu, avec un mono sourcil charnu, lui prenant la moitié de son visage, l’autre moitié prise par un gigantesque poireau, venant agrémenté ce visage « archiboldotesque ». Son corps, maigre, raide, sec, émietté, toujours enduit d’une crasse presque de naissance et de travers à cause d’une goutte à la jambe droite, adoptant une démarche de canard ballonné. C’est Mofred. Son frère, est totalement différent de lui, beau (par rapport à son frère), bien rasé : une armoire à glace taillée dans la bière et le jambon, aussi grand que gros. Lui, c’est Sid.

Ils n’étaient pas réellement doués d’intelligence, en tout cas, si on peut dire que frapper, crier, brailler dans un jargon que même les chtis ne comprennent pas est une forme d’intelligence primitive, alors ils sont à la pointe de l’évolution.

Ils se disputaient sur le travail de la terre, ou peut-être sur ce qu’ils allaient manger pour le diner… Je ne suis pas trop sur de leurs langage, mais bon.

Quand tout a coup, sortant d’un nuage aussi noir et volumineux que le poireau de Mofred, une chose rougeâtre, illuminant de cette lumière les deux compères. Ils avaient déjà vu sa à la télé mais pas dans la « chtot’ vra vi » comme disait Mofred.

La chose s’écrasât sur le champ des frères, projetant les choux, betteraves qu’ils avaient plantés l’an dernier. Les visages rougeoyants, de un par l’alcool et de deux par l’énervement se calquaient parfaitement sur la couleur de la chose.

La chose libérât un petit compartiment blanc, ou deux étranges formes ressemblants vaguement a des humanoïdes en sortit. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Sid et Mofred n’arrivaient pas a voir a qui pouvait ils ressembler. Pas à Serges GAINSBOURG en tout cas, car ils n’avaient pas ce pic, ce roc, que dis-je cette péninsule au milieu du visage.

Une des choses sortit un petit boitier étrange, qui émit un petit son, qui créa alors une petite aura bleue autour de la main du porteur. Quelques secondes après, une des choses s’avançât et dit d’une voix claire « bonsoir, je me présente, je suis Scxozgecz et voici mon frère Sflvbezp, mais vous pouvez nous appeler Set et Sep ». Sid et Mofred se regardèrent, abasourdît, Sid, alors posa une question d’une voix rauque « q’eqce q’vous et’ la, comment c’estq ‘tes vnus la toi ? » Set, … où Sep tendit le bras dans lequel était posée la boite, qui retransmit en bon français la question, puis il dit « nous sommes de lointains cousins très éloignés … et c’est ainsi que ma grand mère est morte ». (Sid et Mofred avaient réussît à ne pas écouter la réponse que leur donnait Set. « Pourquoi cest q’tes atterit dan not’ champ et pas celui lo ? » Répondit alors Sep très simplement« notre vaisseau à subit quelques complications dût à votre sans plomb 95, qui a détruit une partie des

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